Bonjour
J'ai été circoncis à 11 ans et je l'ai vécu comme une trahison.
Mon premier souvenir de prépuce date de mes 5-6 ans.
Je me rappelle qu'à une visite chez le médecin, celui-ci avait pris mon zizi et tiré la peau vers le bas jusqu'à ce que 2-3 mm d'un petit bout rouge foncé apparaisse. Aussi effrayé par l'aspect de ce qui apparaissait que la douleur de la peau étirée, j'avais protesté et le médecin m'avait laissé tranquille.
Ma mère avait tenté la manoeuvre plusieurs fois dans le bain en m'expliquant que les petits garçons avaient une petite peau qu'ils devaient retrousser pour bien laver dessous. mais je protestais trop et elle avait arrêté.
Le médecin avait ensuite refait quelques tentatives de décalottage mais sans insister jusqu'à mes 10 ans où il me demandé d'essayer, et aprés un nouvel échec, il m'avait expliqué que j'avais un prépuce et qu'il fallait qu'il puisse se décalotter. Il m'a demandé de tirer doucement dessus chaque fois que je faisais pipi ou que je me lavais, et que ca suffirait pour assouplir le prépuce. Mais que je devais le faire. Il m'a dit qu'à défaut, il existait une petite opération, la circoncision, pour enlever le prépuce. Il me reverrait dans quelques mois pour voir si tout était devenu normal.
Je n'avais pas du tout envie d'aller à l'hôpital, et après quelques semaines de manipulations, je réussissais à sortir sans difficultés la tête rouge du petit oiseau et fut très fier, et soulagé, de montrer au médecin.
J'eus quelque temps après une crise d'appendicite et fut opéré. Je me récupérais doucement de l'anesthésie quand je demanda à faire pipi. L'infirmière arriva avec un pistolet (urinoir masculin) et quand elle baissa le drap, je vis un pansement en bas du ventre et surtout mon zizi déguisé en poupée
par un deuxième pansement et le bout rouge qui en dépassait. A ma question, l'infirmière me répondit que tout était normal. J'avais été opéré de l'appendicite et circoncis. Ce n'est que quelques jours après que j'appris que les deux opérations n'étaient pas obligatoirement liées et qu'on avait profité de mon sommeil pour m'enlever un prépuce qui ne posait plus de problèmes. J'en voulus beaucoup au médecin et à mes parents.
A +