Je poursuis mon retour dans le passé...
Plus tard, au service militaire, pendant la douche collective, un appelé ne cessait de fixer mon sexe mutilé et son gland apparent avec une certaine curiosité... Et moi, j'ai vu des sexes intacts. Je me suis senti différent avec toutes les inhibitions qu'une différence non assumée génère. [/align]
Bon ça suffit pour aujourd'hui.
Salut à toi Ernest.
Je vais réagir juste à ton dernier post, les autres ayant déjà été traités avec brio par toute l'équipe
Tout d'abord une définition qui me parait important de rappeler : en Psychanalyse l'hinibition ... c'est la perte ou la diminution d'une fonction dont la conscience, ou une culpabilité inconsciente, interdit l'exercice. Elle est souvent liée, plus ou moins directement, à la sexualité.
Tu dis avoir vu des sexes intacts, normal, mais j'ai l'impression que tu n'as vu que des sexes intacts ...
Ayant moi même pratiqué des sports collectifs, passé des étés en colo, m'être baigné à poil entre potes (filles et garçon mélangés) et fait l'armée, j'ai toujours constaté que je n'étais pas le seul circoncis loin de là.
De deux choses l'une : soit tu as joué d'une malchance exceptionnelle, (peut-être qu'à ton époque il y avait beaucoup moins de circoncis), soit tu t'es focalisé sur les intacts, perturbé que tu étais par ton état de circoncis (ce que je comprends très bien).
La première fois que j'ai pris une douche commune, c'était en colo (7/8 ans). Bien évidemment, au moment de rentrer dans ces douches pour la première fois, ça a été l'angoisse totale. Les questions fusaient dans ma tête de gamin. Mais c'est à ce moment là que je me suis aperçu qu'il y avait quasiment plus de circoncis que d'intacts, et c'est ça qui m'a rassuré et qui m'a fait dire que je n'était pas une exception, bien au contraire. Ca a participé je pense, à mon bon épanouissement sexuel.
Je l'ai déjà dit, lors de ma première expérience sexuelle, ma copine croyait que j'étais juif, puisque coupé En fait je ne sais pas de quelle origine je suis mais je sais que, circoncis ou pas, c'est plus la question de savoir si ça allait bien se passer qui me taraudait et si j'allais être à la hauteur pour donner du plaisir à cette petite black qui m'excitait tant.
la même question que l'on se pose tous en fait
Et bien sur, la première fois a été assez rapide mais je n'ai jamais attribué ça à ma circoncision (et pour cause elle n'y était pour rien !) Peut-être que si je l'avais fais, j'aurai alors provoqué un conflit psychologique entre moi et ma bite
Mais je ne me suis jamais posé la question de savoir si mon sexe circoncis était plus ou moins sensible, performant, joli qu'un sexe intact. Du moment que j'arrivais à donner et à prendre du plaisir
Et puis constatant que j'étais dans la bonne moyenne des tailles, je suis devenu, au fil du temps, assez impudique je dois l'avouer (tout à fait le contraire de l'hinibition donc).
Il faut vraiment, toutes complications mises de côté, considérer qu'on a tout ce qu'il faut pour être sexuellement actifs et épanouïs
Une dernière chose : Pour moi, utiliser le terme mutilation pour parler de circoncision, c'est déjà se mettre dans une position "d'infirmité" alors que ça n'a rien à voir.
Je m'explique.
Un mutilé, un vrai, celui à qui il manque une jambe, un bras un oeil, des doigts, doit réapprendre à vivre, à travailler avec son "infirmité" car il y a des tas de choses qu'il ne peut plus faire comme les autres.
Pour la circ, bien qu'on ai procédé à l'ablation d'une partie non négligeable de notre anatomie, les fonctionalités (excitation, érections, éjaculations) sont toujours là.
Je ne me sens donc pas comme un "mutilé" car je peux profiter, pas pleinement je le concède, de cet organe qui a subit certes une transformation, mais qui me donne malgré ça d'énormes satisfactions
Question de point de vue ?