Messages de Daniel6

    Bonjour, de mon avis d'intact post phimosis, je n'ai jamais décalotté pour uriner. De manière intéressante le jet est du coup très peu précis mais je me suis habitué à viser ainsi !

    Maintenant si je décalotte pour uriner, je truce le jet absolument incontrôlable ! Comme quoi on s'habitue à ce que l'on a :)

    Bonjour fw190a,

    Sur quelles sources te bases-tu au sujet du prépuce des intacts qui recouvrirait le gland en érection ? Quand j'étais intact je décalottais automatiquement en érection comme cela semble être le cas pour beaucoup d'hommes.

    Bonjour,

    Très personnellement je ne suis jamais decalotté si je ne le provoque pas. Cela dépend probablement beaucoup de la couverture preputiale...

    Bon j'ai vérifié et tu as raison ocp ! La muqueuse est bien plus claire au repos que le gland notamment ! Après j'ai la peau un peu bronzée donc ça doit jouer :)

    Bonjour fw190a,


    Je tenais à remettre un mot sur votre fil concernant ma propre expérience.


    Tout d'abord je suis navré de lire votre témoignage. Il est très poignant. Votre guide (de part le nombre de visites mais aussi pour mon cas personnel) est d'une utilité essentielle ! Merci pour ça, sachez que grâce à vous et aux témoignages effarants sur la circoncision et aux retours d'expériences des "restaurants", j'ai pu échapper à la circoncision.


    Bien sûr chaque situation est différente, mais certains de vos mots résonnent pour moi. Moi même ayant eu des decalottages forcés à 5 ans et 15 ans environ, je me rattache totalement à certains souvenirs très nets que vous racontez (sentiment d'impuissance, rappel des odeurs, vues, positions, etc.). Comme vous, je n'ai eu aucune explication des médecins, et mes parents n'étaient pas sensibilisés au phimosis. Cependant je n'ai pas eu de craintes exposées de me faire circoncire, juste moi qui me disait de plus en plus que mon sexe ne valait que ça car il était trop inutile pour pouvoir se decalotter.


    Je me souviens bien de mon gland plein de sang, moi en pleurs, les jambes écartés pour mieux laisser le médecin faire. Je ne pouvais même pas voir où comprendre ce qui se passait ! Le résultat a été que j'ai pris une peur du decalottage, et associé la sensation de sensibilité avec de la douleur. Je ne pouvais pas forcer sur mon prépuce, et celui ci me le rendait en étant ultra serré ! De cette période j'en retire une très mauvaise estime de mon sexe, mais aussi en partie de moi. Je ne pouvais pas regarder mon sexe et n'acceptais pas d'y être confronté toujours à le considérer comme non fonctionnel et anormal.


    Après être tombé sur ce forum et votre guide, j'ai pu decalotter. Ce fut un jour merveilleux et un tout nouvel apprentissage. Des membres d'ici m'ont aussi grandement aidé à mieux appréhender ce sexe que je ne voulais pas même voir.


    Merci encore à vous ! Dorénavant tout va bien et je ne peux que vous dire encore une fois que vous avez contribué à sauver mon penis. La clef au final est la communication et c'est pourquoi, l'aide apportée ici est essentielle <3

    Bonjour,


    J'ai parcouru les différents témoignages et je suis assez troublé de la similitude avec mes expériences (limitées évidemment par nos histoires respectives).


    Ayant été decalotté très tôt de force et donc ayant eu un phimosis pour la majorité de ma vie, ma masturbation d'avant était très particulière. Évitant à tout prix le coulissement de la peau, mes masturbations se resumaient à frotter mon penis, le "malaxer" et le secouer. Bien sûr pas de mouvements du prépuce, de 1 je ne pouvais pas car beaucoup trop serré, de 2 cela me petrifiait. Je ne voulais qu'une chose cela dit pouvoir le masturbe normalement !


    Ma technique à complètement changé quand j'ai pu decalotter enfin. Maintenant, je coulisse ! Dorénavant le côté très très stimulant (peut être plus psychologique que sensation) est le fait de faire sortir le gland la première fois lors du premier retrait du prépuce ! Je ne suis pas trop en accord avec beaucoup de témoignages cependant. Je dois le plus souvent ajouter de la salive ou du lubrifiant car au début je n'ai pas du tout assez de precum. Cela s'améliore souvent en cours de route cela dit. Dans tous les cas une masturbation par mouvement de va et vient du prépuce sans lubrification est impossible.... Très très inconfortable et même douloureuse... Le meilleur et peut être que cela va dans le même sens que beaucoup de restaurés est le passage sur la couronne, puis dessous et à nouveau dessus. De manière intéressante, mon frein me laisse de marbre. Je ne me sers pas d'un doigt ou autre pour le stimuler, rien !

    En résumé, presque jamais je peux réaliser une masturbation sans ajout d'une substance lubrifiante...


    J'ai aussi essayé une masturbation tout decalotte et bloqué. Certains "guides" sur internet en disent le plus grand bien. Pour moi ce n'est pas agréable, même avec énormément de lubrification... C'est trop "direct" comme approche !

    Je sais que personnellement ne réussissant pas et d'autant avec de la frustration (pas possible de découvrir et peur maladive), je n'avais pas un mode de masturbation "normal". Donc pas de va et vien mais des tapotages. Dans mon cas ça a du retardé les exercices d'ouverture du prépuce je suppose...


    Car clairement c'est à mes 14 ans que j'ai vu et compris le mot fatidique dd phimosis.

    Bonjour Bech,


    Je suis tout à fait partisan de cette intervention. Dans mon cas j'ai aussi observé une espèce d'évolution en taille du gland une fois que j'ai pu decalotter... Avant il paraissait beaucoup plus petit. Maintenant même calotté il me semble beaucoup plus gros qu'avant. De ce fait jusqu'à très tard mon penis a gardé une forme un peu en fusée profilée...


    Est ce que quelqu'un sait d'où vient le moment où l'enfant ou ado decalotte ? Pour moi cela a été largement fausse, mais c'est juste en fonction de l'enfant ?

    Bonjour, je vais totalement dans le sens de ce message car je m'y reconnais tout à fait.


    Il semble dans mon cas en tous cas, que de part la non possibilité de decalotter, mon prépuce a du s'allonger et grandir avec mon penis. En conséquence, j'ai une couverture importante et aucun decalottage automatique.


    De même ce qu'il est dit au niveau de la masturbation. Dans mon cas par des douleurs anciennes et de la peur, les mouvements ne m'ont pas permis d'agrandir l'anneau prepucial. Encore un autre point qui devrait être communiqué par les médecins lors de consultations. Car ainsi la masturbation deviendrait un jeu qui soigne fait par l'enfant / l'ado / l'adulte.


    Merci en tous cas pour vos efforts de vulgarisation de vos idées ! Cela m'a personnellement beaucoup aidé !!!

    Bonjour Bech ,


    C'est vrai que je suis très sensible mais j'apprivoise ou j'essaie de mieux apprécier ces sensations et de les cataloguer dans plaisir...


    J'ai fais l'exercice mentionné des que j'ai pu decalotter. Cela m'a permis de pouvoir decalotter à fond. Bien sur je recevais comme des décharges électriques à être decalotte dans mon sommeil. Depuis, c'est vrai que je ne le fais plus. Surtout que dans mon cas le decalottage n'est pas du tout automatique !

    Sebiohazard,


    C'est vrai que je n'ai decalotte que très tard. Donc en effet je suis très sensible et j'ai associé durant beaucoup de temps cette sensibilité à de la douleur.

    Bonjour, je ne sais pas du tout...

    La première fois que j'ai été decalotte de force (vers 5 ans je pense), j'ai en tête mon gland minuscule tout plein de sang et du coup la doctoresse qui nettoyait... Bien sûr je hurlais de douleur et je ne pouvais pas regarder (ma mère m'a confirmé ces bribes de souvenir) en exercice, je devais le faire dans le bain. Je n'ai jamais réussi. Est ce que mon anneau preputial a été abîmé et donc à rétréci ? Est ce que des adhérence se sont créés sur les lésions ?


    Lors de la deuxième fois ou le médecin m'a décalotte sans même me demander. Je n'ai pas eu le courage de regarder. C'était déjà très très désagréable en terme de sensations. Je crois qu'il y avait des adhérences. J'ai voulu redecalotter après tout seul. Je n'ai pas réussi et je sentais que ça accrocha it. Et donc j'ai re-eu ces sensations désagréables...


    Je pense que j'ai associé longtemps ces sortes de décharges (contact prépuce gland) comme douloureuses à cause des decalottages forcés... (bien sûr je ne compare pas du tout ce que j'ai eu et des circoncisions qui sont bien plus traumatisantes je pense)

    J'ai beaucoup consulté ce site et ce forum en effet !


    Je ne sais pas si c'était courant à l'époque :/ et pour les âges c'est très étonnant de s'être obstiné à decalotter de force tant d'enfant du coup...


    Pour moi c'est tout à fait ce qui est écrit. Le médecin ne l'a fait qu'à moi (pas à mes frères plus jeunes). Et pour ma part, jamais d'explication du médecin, rien... Comme dis j'ai associé très tôt, tirage de peau, vue du gland, avec douleur extrême et sanguinolant. Je ne pouvais juste pas decalotter de moi même !

    Oui très clairement c'est une chance comme vous dites ! Je pense que le nerd de la guerre est la communication !


    Toutes ces années par exemple j'ai cru que le tout petit bout de glands rougis que je voyais, tout en tirant peinement dessus était blessé et à vif mais absolument pas !!! C'était un gland normal, et malheureusement personne n'informe de cela !


    La même chose vaut pour l'association de sensation avec des événements ! Rien que le fait de tirer sur mon prépuce me dégoûtait car je me rememorais quand on m'avait forcé.


    Merci envie à vous tous pour cette mine d'information !

    Merci à vous tous sur le forum ! Tous vos parcours de vie sont si intéressants !!!


    C'est pourquoi loin de moi l'idée de me comparer à ce que vous endurez ou avez enduré ! Juste que le poids de se sentir normal est très présent et qu'au final c'est un problème de communication souvent...


    J'ai beaucoup hésité à apporter mon témoignage cela dit !

    Bonjour à tous, je publie enfin ici un message de soutient et de remerciements à tout ce forum ! (je ne sais pas si cela a sa place ici, dites le moi si ce n'est pas le cas !)


    Mon témoignage s'apparente à l'évitement de la circoncision et pas à la circoncision même.


    Étant enfant je me souviens très bien d'un rendez vous chez mon médecin de famille : la table d'examination, ma mère qui me maintient en position, et moi allongé pleurant avec le docteur penché sur moi.

    Pourquoi pleurais-je ? Elle venait de me decalotter de force, j'avais 5-6 ans je pense... Je me souviens de mon penis sanguinolant, du souffle de l'air sur mon gland blessé et du docteur m'examinant...

    Cette partie est longtemps restée floue dans mon esprit. Mais maintenant je me souviens de l'après consultation avec mes parents qui m'encourageaient à me decalotter dans le bain. Évidemment je ne l'ai jamais fait.


    Quelques années plus tard vers 12-15 ans, avec l'envie d'une sexualité, la découverte de vidéos pornos, je voyais bien que j'avais un problème...Mon penis ne se decalottait pas. J'avais alors l'impression de ne pas être "formé", de ne pas pouvoir avoir de relations et donc de ne pas être à la hauteur avec de potentielles copines. J'essayais alors de tirer sur mon prépuce, mais évidemment celui ci était très serré, avait plein d'adhérence et ne se decalottait pas. Je voyais cela dit mon méat, et évidemment je sentais une odeur forte. Ce méat jamais observé découvert me paraissait très rouge, et cette odeur me faisait dire que je n'étais pas normal. Mon penis ne ressemblait pas à celui des films X. Je trouvais qu'il était encore sanguinolant...


    Les années passant, j'adaptais ma masturbation pour ne jamais tirer sur ma peau par peur et inconfort. Bien sûr c'était une erreur ! Par période, je reessayais... Sans succès. Avec le temps, mon gland devenant plus gros, ne sortait pas du tout... C'était assez horrible. De cette expérience, j'en gardais que mon penis n'était pas fonctionnel et qu'il était trop petit et "incompétent". Mes recherches internet m'indiquaient un mot fatidique : j'avais un Phimosis...


    Vers 16 ans, j'ai décidé d'en parler à mes parents. Je suis retourné voir un autre médecin de famille. Il a éxaminé mon penis. Il l'a decalotte sans m'expliquer, comme par magie il a réussi ! En tirant fort et en me disant que tout était normal. Pour la deuxième fois de ma vie, je sentais l'air sur mon gland... Sensation ultra désagréable ! Je détestais :( je n'ai même pas osé regarder mon gland et penis decalotté. Pour moi cela voulait dire sang, peau au vif, et anormalité.


    Un ou deux ans plus tards, je suis tombé sur votre forum et des interventions de certains membres sur doctissimo par exemple. Je trouvais des gens comme moi qui avaient des phimosis. J'étais désespéré, je voulais me faire circoncire. Mais j'avais peur. Je fis alors des exercices mais comme mon penis était très sensible (surtout à l'ouverture), je ne réussissais pas à me toucher et à faire les exercices d'étirement de l'ouverture du prépuce... Cela me frustrait énormément. Avec le temps, je me disais simplement qu'il fallait que je fasse avec mon phimosis... Quelle tristesse.


    J'ai par la suite trouvé les exercices du ballon, en emprisonant son urine, pour décoller les adhérences. Et là ce fut la révélation ! Quelques semaines après ces exercices répétés du ballon, je me suis décidé à tirer pour enfin m'extraire du phimosis.


    En état flacide (j'ai bien lu tous les très bons conseils), j'ai tiré lentement mais sûrement. Cela a été difficile, des sensations désagréables sont réapparues mais j'ai réussi !!! Je voyais pour la première fois de ma vie mon gland !!! Il était là, énorme (par rapport à calotter). Ce fut une révélation, je n'étais pas anormal. J'étais juste très mal informé ! Je prenais alors soin de bien laver (et oui le smegma) et d'observer mon penis que j'avais toujours considéré comme différent !


    Il n'était pas différent ! Bien sur mon prépuce était très serré, mais j'apprenais à m'en servir ! Je comprends bien les sensations de découvertes presque électriques dont certains parlent avec le coulissement du prépuce (je suis bien sûr conscient que je ne peux absolument pas me comparer à quelqu'un de circoncis, ce qui représente clairement une mutilation). Je découvrais l'extrême sensibilité, l'existence de mon frein, ou encore de papules ! Tout ça était tout nouveau ! J'étais en fait tout à fait normal et je peux rattacher mes sentiments "d'impuissance" à ce que certains disaient lorsqu'ils n'étaient pas normaux vis à vis d'un penis "normal" de film X...


    Ce long témoignage pour remercier ce forum et ses membres ! Grâce à vous, je ne me suis pas fait circoncire, mais j'ai lentement appréhendé mon corps ! Merci à vous. Je n'en veux ni aux médecins qui ne sont probablement souvent juste pas assez pédagogue, ni à mes parents avec qui j'en parle dorénavant très ouvertement ! Ceux ci se sentent mal après coup d'avoir laissé les médecins me decalotter de force ! C'est pour cela que votre forum et votre communication sont essentiels pour élargir une méconnaissance et un manque de parole au sujet du prépuce ! Aussi bien pour les parents bien sûr mais surtout pour les médecins qui représentent le savoir médical pour des jeunes parents !!! Le prépuce représente une partie du corps si sensible et dont pourtant peu de gens parlent ! Merci encore, et désolé pour le très grand pavé à lire !!!


    Da