Attention aux amalgames...
"Les juifs", ca n'existe pas. Ce paysage est bien trop hétéroclite pour étiqueter.
Demander la sécurité des lieux de culte et d'éducation n'est pas un maximum, mais un minimum, que tout le monde peut réclamer, dans un état de droit.
Quant à Dieudonné, il amanqué plus d'une occasion de clarifier ses positions. ça devient difficile de le défendre.
Mais ... on s'éloigne du sujet
Il y a des chrétiens, des musulmans, des boudhistes, des juifs, des sans religion...
Effectivement, il vallait mieux parler des juifs exerçant une influence politique. Mais si la majorité (silencieuse) des juifs trouve que certains de leur représentants vont trop loin, ils peuvent les désavouer. Alors que si des non juifs le font, ils seront accusés d'antisémitisme.
D'accord pour que dans un état de droit, les lieux d'éducation et de culte soient protégés. Toutefois, lorsque certaines personnes, du fait de leur religion, jugent nécessaire d'envoyer leurs enfants dans des écoles spécifiques, et qu'il s'avère que la sécurité y est plus incertaine que si ces enfants sont mélangés à tous les autres, jusque dans quelle mesure est-ce à ceux qui n'ont pas cette religion de financer ce particularisme par leurs impots ?
En France, ce n'est pas l'européen blanc, bon francophone, chrétien ou sans religion ou éventuelement boudhiste qui se fera remarquer par des exigences particulières.
D'un certain coté, des efforts devront être consentis par la communauté pour intégrer des gens qui ne rentrent pas dans ce shéma. Simplement, les efforts doivent être faits dans les deux sens. Et sii on est traité de raciste ou d'antisémite parce qu'on n'accepte pas d'un groupe minoritaire des comportements que le groupe majoritaire ne pratique pas, c'est d'abord au groupe minoritaire d'adopter une attitude plus raisonnable.
Or, dans le texte sur cette conférence des rabins, il m'a semblé qu'ils cherchaient à demander tout, que pour eux rien n'était à discuter, et que si on pense le contraire c'est qu'on est antisémite.