Bonjour Nicoco
une longue réponse :
**** sur la maladie de Lapeyronnie, j''avais tenté de répondre plus haut. je disais que la courbure s'était progressivement redressée toute seule entre 25 et 35 ans, et que je mettais ça sur le compte d'un assouplissement /étirement progressif spontané de la peau face ventrale à l'occasion des érections nocturnes ou de la masturbation. J'ai vu que la maladie de Lapeyronnie apparaissait chez des hommes d ages moyen, donc dans mon cas, cette courbure existant déja à l'âge de 9 ans ....
**** Sur la force de l'éjaculation Je suis bien d'accord que le stress puisse jouer un rôle ; mais même quand je suis très excité et que je ne suis pas stressé (c'est arrivé quand même des dizaines de fois...), le final a toujours été assez frustrant et décevant ... les contractions ne sont pas très profondes, ce qu'on appelle l'orgasme n'est donc pas trés puissant et il n'y a pas de sensations "d'abandon".
Mon intuition, mon expérience, ma connaissance du fonctionnement des garçons , me conduisent à penser que le fait d'avoir amputé des milliers de terminaison nerveuse (et désensibilisé les autres par la kératinisation); ont conduit à une sorte d'atrophie de la fonction "glandulaire". voici mon hypothèse :
le système nerveux sexuel stimule non seulement le cerveau ; mais il stimule également directement ou indirectement le fonctionnement de toutes les glandes sexuelles (prostate, glandes de copper, testicules, etc...). Pendant la phase d'excitation, l'ampleur des stimulis nerveux "charge" toutes ces composantes (cerveau + glandes) pour préparer l'explosion finale ;; comme on remplirait un baril de poudre avant d'allumer la mèche. Le fonctionnement normal du système est PULSATIF : 1) je charge 2) j'explose 1) je charge 2) j'explose.... c'est ainsi qu'est assuré la "fluidité" et la "santé physiologique et psychologique" du système sexuel.
Le fait d'éliminer (ou altérer la qualité) de la moitié des terminaisons nerveuses chez un enfant de 4 ans, avant sa maturité sexuelle, pourrait être responsable d'un handicap général de ce système PULSATIF : soit le baril de poudre ne se remplit qu'à moitié ; soit la mèche est mouillée, le pétard fait "long feu". Quelque chose est détraqué
Cela expliquerait pourquoi même après 15 jours d'abstinence, en l'absence de stress, et en présence d'une situation sexuelle excitante, j'ai une forte libido, mais a) les signes physiques de l'orgasme sont peu puissants b) le ressenti / interprétation cerveau est décevant
je résume cette hypothèse par l'équation suivante :
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V (vigueur sexuelle) = ( (S) x (G) x (C) )2
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V : je définis la Vigueur sexuelle par :
- intensité de la libido
- qualité de l'érection
- Puissance physique de l'orgasme (nombre et intensité des contractions, volume de fluide émis) et puissance psychologique
- délai de ré-itération
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(S) : capteurs sensoriels , ce sont les terminaisons nerveuses "sexuelles" ou sexualisées :
(gland, frein, prépuce, seins, anus, ...)
il y a là dedans une notion de nombre /quantité disponible ou réactive, et une notion de qualité
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(G) : système glandulaire sexuel :
(prostate, testicules, glandes de cooper, mais aussi qualité de l'irrigation sanguine, hormones...)
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(C) : cerveau :
(réactivité aux stimulis, excitabilité, fantasme, capacité de ressenti... )
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enfin (....)2 c'est le cerveau qui assure la transformation au carré (2) du résultat de S x G x C
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la circoncision a pour effet de diviser par 2 le nombre (S) (par ablation de la moitié des capteurs d'une part, et par détérioration de la qualité perceptive des capteurs restant)
au final, V est divisé par 4.
Si cette hypothèse était juste, cette équation expliquerait dans mon cas pourquoi à conditions équivalentes, j'ai 4 fois moins de contractions, 4 fois moins puissantes, l'intensité psychologique de l'orgasme ressenti dans le cerveau est 4 fois moins forte, et il me faut 4 fois plus de temps pour être capable de ré-itérer... ; en comparaison avec la moyenne statistique des garçons intacts en bonne santé ...
**** sur la santé de la prostate : j'ai consulté 3 urologues différents en 2 ou 3 ans, avec toucher rectal : tout leur semblait normal : aucune remarque particulière suite à ces examens
**** concernant la miction, depuis 1 an, (et donc 3 ans après avoir entamé ma restauration, et avoir eu le gland protégé en permanence), j'ai constaté une amélioration relative : de plus en plus souvent , jet plus franc et volumineux. je me demande si le phénomène de déssèchement du gland dont on parle, n'affecte pas également une grande partie de l'urètre.