Messages de Nico

    Je suis intéressé d'avoir plus d'info sur la manière dont cela altère ta sexualité.
    Tu dis que tu as du mal avec l'aspect "mutilé et desséché" : je comprends, moi aussi. Tu dis aussi qu'il y a une réduction de sensibilité, mais à quel niveau ? Tu dis ne pas avoir eu d'autres partenaires, donc tu compares par rapport à toi ? As-tu des exemples ?


    Merci et courage !


    Bonjour.
    La réduction de sensibilité est frappante par le temps et la force nécessaire pour provoquer un orgasme. Je compare par rapport à moi et selon des témoignages en effet.
    Pour moi il suffis de faire coulisser le prépuce sans appliquer de pression à une vitesse d'environ 2 va-et-vient par secondes, et au bout de 3-4 minutes c'est réglé, ça peut même prendre moins d'une minute, ou plus de 20 minutes en adaptant la technique, si besoin. Je peux recommencer 1 ou 2 minutes après et avoir un autre orgasme mais c'est légèrement plus long.
    Pour lui, dans des conditions optimales, il faut minimum 10 minutes, avec une forte poigne et des va-et-vient 2-3 fois plus rapide, sinon les sensations sont minimes. Je m'épuise asser vite mais l'usage d'un lubrifiant facilite les choses, la pression nécessaire est moins élevé mais reste anormalement laborieuse. Ce n'est pas le temps nécessaire qui est dérangeant mais le fait qu'il faille y aller brusquement pour obtenir une sensation, et que le seul moment où il y a sensation intense, c'est une fois l'orgasme atteint.

    C'est du n'importe quoi.. Une telle incompétence chez des médecins c'est aberrant !


    Les années 2010 que ça c'est passé, par un boucher qui a eu son diplôme dans ces eaux là, les années 70, j'imagine. C'est particulièrement rare au Québec selon mon expérience, probablement moins à Montréal, mais en région c'est rare.

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    2/ Oui, avec un gars


    3/ Plutôt mourir.


    9/ Je croyais qu'en France c'était beaucoup plus rare qu'au Québec, mais faut croire que malgré notre proximité avec 'Murica c'est pas plus fréquent ici !
    Je suis très à cheval sur les droits de l'homme et l'étique médicale (j'envisage de devenir médecin), choses que les mutilations génitales violent totalement.
    C'est en partie pourquoi c'est un sujet qui me touche beaucoup, mais aussi car mon conjoint actuel (immigrant français) à subi cette abomination ici, dans ma propre ville.
    Ça a eu pour effet de multiplier ma haine de cette pratique.

    Bonjour, je me présente, je suis un canadien de 22 ans, intactiviste sans le savoir depuis la première fois où j'ai entendu parler de mutilations génitales. Un enfant de 10 ans saisi souvent mieux l'horreur que sont ces pratiques que des adultes.
    J'ai pris conscience il y a presque 5 ans de toute l'ampleur de ce problème et j'ai commencer à m'informer sérieusement sur le sujet. Étant un partisan fanatique des droits de l'homme, mais aussi de la science j'ai forcément développé un fort ressentiment à l'égard de ces pratiques.


    Il y a presque 2 ans j'ai rencontré un homme sur internet, et on a décidé de se rencontrer dans un café. Il vient de France, comme la plupart des usagers ici je présume! Sachant qu'on a comme voisin un pays très méprisant des droits de l'homme surtout en ce qui concerne le droit à l'intégrité physique, et que de nombreux médecins canadiens y vont en conférence, ça m'a rassuré, je savais que la circoncision est très rare en Europe. Ça à bien marché et on est passé au choses sérieuses. Je fût pour le moins choqué de constaté qu'un immigrant français athée soit justement, circoncis.


    Étant maître dans l'art de réprimer mes émotions, j'ai passé outre immédiatement et on a fait notre affaire, c'était bien. Il y avait peut-être un peu de déni là dedans, je sais pas. C'était la première fois que je le faisait avec une personne que j'aime. Par après je me posais quand même des questions..


    Ensuite il m'a informer du pourquoi. Ça c'est passé au Quebec justement, peu après son arrivé à 18 ans. J'étais horrifié mais j'ai réprimé cette émotion et j'ai continuer d'écouter. Il avait un phimosis, qui comme vous le savez surement se traite avec des onguents, des exercices d'étirements ou une correction chirurgicale(et non une ablation) dans les cas extrêmes.


    Malchance, le médecin de l'urgence avait probablement été à une conférence américaine, ou alors il se foutait carrément du bien-être de ses patients bref il lui a prescrit une circoncision. Ce jeune garçon de 18 ans dans un nouveau pays à donc rendez-vous chez l'urologue quelques jours plus tard.
    Il s'est un peu informé sur sa condition et demande à se que la circoncision soit partielle. L'urologue, froid, le fait se déshabiller et commence l'opération. Il manque un truc vous vous dites? Et non, il fait ça dans son bureau avec une simple piqure dans le gland comme anesthésie. Le patient à trop bougé qu'il dit et il a coupé trop loin à cause de lui, alors la circoncision sera totale. Normal de bouger quand on pleure de douleur en se faisant circoncire à froid. L'opération finis par se terminer et il quitte. Il aura besoin de plusieurs mois de thérapie pour s'en remettre. J'ignore comment il a fais parce que moi je ne m'en remet toujours pas.


    Je n'ai demandé aucun détail, j'en avais eu BEAUCOUP trop. Ce récit provient de ce que j'ai appris malgré moi.
    J'en ai éventuellement parlé à quelqu'un qui à reconnu l'urologue en question. Il est surnommé le boucher et est bien connu dans la région. La pénurie extrême de médecins, surtout de spécialistes qui sévit au Québec à fait en sorte que toutes les plaintes contre lui ont été étouffé par l'administration, plusieurs urologues on quitter la région pour ne plus avoir à le côtoyer. Il profite aujourd'hui de sa retraite.


    Lui il le vit parfaitement bien, et c'est plus qu'admirable. Je lui ait parlé en parti de ce que ça me faisait après qu'il m'ait tiré les vers du nez mais j'évite le sujet. Simplement parce qu'il le vit bien et je veux que ça reste comme ça. De mon côté, la façon dont ça c'est passé j'ai passé outre, plus ou moins. Mais je ne digère pas l'énorme manque que ça fait à notre vie sexuelle, surtout pour quelqu'un comme moi qui préfère vivement donner que recevoir, et que le faire par derrière ça ne m'intéresse pas trop. La réduction extrême de sensibilité est déprimante mais il y a aussi l'apparence mutilé et desséché.. J'essai de m'y habituer mais je n'y arrive pas. Je n'ai jamais eu d'autres partenaires et l'idée de ne jamais connaître une vie sexuelle satisfaisante est asser déprimante. Je n'irai jamais voir ailleurs c'est certains et je ne suis pas prêt à laisser tomber tout ce que j'ai avec lui, mais j'ai peur que ça devienne simplement beaucoup trop lourd.. Donc voilà c'était mon témoignage, j'espère qu'il aura été constructif.