Messages de LeKoala

    La masturbation, la plupart des hommes et des femmes le font. Je crois qu'il n'y a rien de mal là dedans, et au contraire, c'est même trais sain. Je trouve juste dommage que certains couples la banalise car, au contraire, moi, le fait de me masturber ou voir mon(ma) partenaire le faire devant moi me mets en confiance.


    Mais attention, je ne dits pas par contre que la dépendance à la pornographie est saine, mais ça c'est un autre sujet.


    Je crois que l'interdiction de la masturbation vient d'une époque ou les humains n'étaient pas très nombreux sur la terre et que le taux de mortalité infantile était très élevé. Donc, il en allait de la survie de l'espèce de se servir de ses pulsations sexuelles uniquement pour se reproduire. Aujourd'hui, nous sommes rendus loin de cette réalité.

    Personnellement je connais très mal l'autisme, alors je trouve ça intéressant de pouvoir en apprendre plus.


    Je suis là pour ça!


    Ce que j'ai voulu dire c'est que tu dois gagner en confiance et pour ça il faut pouvoir parler et communiquer. Parler semble facile pour toi, enfin avec nous des étrangers. Communiquer un peu moins facile pour toi mais tu sembles bien te soigner.


    Oui, je me débrouille assez bien dans ce domaine, du moins, je crois!


    Je pense que tu as tous les atouts pour gagner en confiance et vaincre ton problème.


    J'essaie! ;) merci!

    J'aime bien comment tu parles de l'handicap mais y a aussi ceux qui ne peuvent se corriger comme le mien auquel cas c'est à moi de compenser et là c'est le boulot du cerveau.
    Mon handicap ne se voit pas ça donc été plus long pour que j'en prenne conscience.
    Les médecins savaient mais n'ont même pas été capable de m'expliquer clairement à mes parents.


    Heu... Tu ne parles pas de la C de ton homme, mais autre chose? Tu peux en parler si tu veux. Où tu l'as dit dans un message et J'ai pas vu?


    J'adore ton avatar LeKoala ;)
    Totalement dans le sujet :D


    Merci, mais je l'ai pris sans trop y penser. Je voulais juste un avatar pour qu'on reconnaisse mes postes, sans en dire trop sur moi.

    C'est ce que j'ai dit quand j'ai compris que j'étais handicapée et pas exactement ça mais plutôt un espoir quand j'ai considéré mon circoncis comme un handicapé.


    Pour moi, il y a deux manière de décrire un handicape :


    1 - Absence de faculté, c'est à dire par exemple être paraplégique, non-voyant, etc. Dans ces cas-ci, on doit trouver le moyen compenser pour l'handicape. Le paraplégique aura un fauteuil roulant, le non-voyant aura un chien guide ou une canne.


    2 - Une différence auquel les lieux ou les gens autour ne sont pas adaptés. Ça peut toucher la personne en fauteuil roulant qui n'a pas de rampe d'accès pour accéder à son magasin, mais ce point 2 touche beaucoup les autistes, dont certains ont de très grandes forces, mais qui peuvent difficilement les exploité en raison de la communication qui est difficile avec les autres. Pourtant, pour beaucoup d'autistes, accorder moins d'importance au non-dit les aideraient. Ce que j'essaie d'expliqué ici c'est que l'handicape ne serait pas un handicape si le milieu fonctionnait autrement.


    Y avait forcément des solutions.


    Oui, effectivement, il ne faut pas abandonner.


    Toi tu sembles parler facilement c'est ton atout pour avancer et tu ne peux que y arriver. Moi j'en suis absolument persuadée.


    Désolé je ne comprends pas cette phrase. ?(


    Il n'y a pas ou peu de formation à l'autisme dans le cursus psy ou ré-éducatif, celles et ceux qui veulent se former doivent le faire par leurs propres moyens. Oui la France est à la traîne, l'autisme reste une psychose "secondaire" alors qu'on se rend compte qu'il commence à toucher de plus en plus d'enfants.


    Heureusement, ça tant à changer, mais surtout que les autistes aient la bonne aide, pas la mauvaise aide.


    Tu as de la chance dans ton malheur, certains autistes ne parlent pas et leurs troubles cognitifs sont vraiment très lourds.


    Oui, mais il ne faut pas oublier que l'autisme à plusieurs niveau. Moi je suis considéré comme «de haut niveau», c'est à dire que je peux fonctionner de manière autonome. Je vie seul, je me fais à manger et mon appartement est propre. Ce n'est pas le cas de tous les autistes. Ça dépend aussi de la prise en charge à l'enfance. Moi, je n'avais pas eu de diagnostique confirmé, mais mes parents se sont occupés de moi et j'ai vu des spécialistes quand j'étais petit. Des autistes comme moi (ou asperger), tu en as sûrement croisé d'autres. Souvent, on ne les voient pas. Bien souvent ils travaillent, et à moins de s'y connaître, on ne saura pas qu'ils sont autistes. Au plus, on va les trouver «étrange».


    En fait la difficulté de la question que je t'ai posé, vient du fait que je te demandais comment tu percevais les émotions.
    Là, tu nous as répondu en t'adaptant à nous, pour que l'on comprenne. Mais l'idée, pour moi est justement de lire ce que TOI, tu percevais.
    La colère, par exemple est une émotion, que l'on ressent chez quelqu'un à cause d'expressions faciales, de tensions musculaires dans le corps, d'intonation de voix, d'un feeling général.
    Toi, que voyais tu chez une personne en colère avant de comprendre ce qu'était la colère ?


    Si la personne ne crie pas, je ne sais pas qu'elle est en colère. S'il elle crie, bien là, je comprends le message. Mais le décoder par le non-dit, c'est trop abstrait pour moi. Mais encore là, je le décode partiellement, mais pas tout le temps, si non, à retardement, comme une heure après, je me dit «Je crois qu'untel était en colère». Mais j'ai déjà entendu des autistes rirent au moment où ils se faisaient engueuler simplement parce qu'ils ne comprenaient pas la situation.


    Quand je suis fâché, je ... en fait je ne sais pas ce que je fais, mais ça n'arrive pas souvent.


    C'est ton cheminement de pensées et l’interprétation "primaire" que tu en fais qui m’intéressent. Là est la difficulté ;)


    J'essaie de te répondre du mieux que je peux.

    Tu vois ton pb sexuel plus en rapport avec la C ou l'autisme ou autre ?


    C'est une excellente question. Il en reste que j'ai parlé avec d'autres autistes de ce sujet intime et il semble qu'ils n'aient pas ce problème. La problématique va être plutôt au moment de la drague, ou plutôt ne pas savoir quoi faire lorsqu'on est attiré envers une tel personne. Mais une fois la personne avec eux et ce mur traversé, ils m'ont dit que l’érection était au rendez-vous. Mais je parle de 2 ou 3 personnes, ça ne représente pas la majorité des autistes. Mais comme l'autisme vient avec le stress, il est fort possible que ça influence. Pour ce qui est de la C, ça m'a amené une image négative de mon corps, donc ça peut jouer aussi.


    Merci d'avoir ouvert "publiquement" le sujet, j'espère sincèrement que le sujet ne te met pas mal à l'aise.


    Pas du tout, je suis habitué de me faire poser des questions par mon entourage (au sujet de l'autisme, pas la circoncision!)


    Pour te mettre à l'aise, je travaille, entre autre, avec des enfants autistes. Je n'ai aucune curiosité malsaine. Je suis juste fasciné par cette façon différente de traiter les informations.


    Je trouve ça très bien car tu poses des questions. Je connais des autistes qui ont eu des mauvais traitements à l'enfance, et d'ailleurs il continu d'y en avoir, en France entre autre. Je ne veux pas parler contre la France car c'est un pays que j'aime bien, mais je dois avouer qu'au niveau de l'autisme, vous êtes des années en arrière par rapport à nous. Heureusement, ça semble changer. Certaines personnes se disent spécialistes ont vont donner des traitements complètement inadaptés. C'est pour cette raison qu'il faut toujours qu'on implique les autistes aux-même dans l'organisation des soins, pas seulement ces «spécialistes».


    D'où ma question, qui peut sembler difficile au premier abord, comment gères-tu le relationnel? Les émotions d’autrui ? Tes propres émotions ?
    Un individu lambda, joue des rôles, fais des sous entendus, s'adapte à la personne en face de lui. Je sais que pour toi ce doit être quelque chose de très difficile.
    Comment interprètes-tu les signes de la drague par exemple. Comment sais tu que quelqu'un te plait? Quels sont tes ressentis, tes émotions à ce moment là?


    J'en ai parler un peu dans mon premier message. Comme j'ai expliqué, je ne comprends pas tout le non dit, donc il faut que la personne m'exprime en mots ce qu'elle veut, si non, elle n'obtiendra rien de moi. Pour ce qui est de mes émotions, avec le temps, j'ai appris à les reconnaître, mais je dois vraiment y penser. Il ne faut pas oublier que les autistes ont des émotions. Une croyance populaire dit que les autistes n'ont pas d’empathie. En réalité, ils en ont, mais doivent d'abord comprendre la situation pour en avoir, comme n'importe qui, sauf que comprendre autrui, ou encore se mettre dans la peau de... est plus compliqué pour nous.


    Vous savez, j'ai eu beaucoup d'adaptation à faire pour vivre dans ce monde. Éliminer mes tics et rituels étranges, regarder la personne quand elle me parle (pour moi, ce n'est pas important), et ainsi de suite. M'adapter à la personne qui me parle me demande beaucoup d'effort, mais j'y arrive bien souvent. Par contre, peut de gens s'adaptent à moi pour me parler car ils ne savent pas comment. Entre autre, plusieurs personnes vont me parler mais pensent que je suis «absent». Bien que j'aime être dans la lune, j'écoute ce qu'on me dit, mais je ne réagis pas.


    La drague, je ne sais pas c'est quoi. Je me suis fait dragué plusieurs fois sans le savoir (c'est les autres qu'il me l'ont dit), et on m'a déjà dit que je draguais alors que c'était pas le cas (je suis peut-être trop gentil avec les gens?) :D En fait, je ne sais jamais comment faire ça.


    Comment je sais que la personne me plait? Bonne question! Comment expliquer. Je revois cette personne dans ma tête, je rêve à elle, je le goût de la revoir. Je ne sais pas comment l'expliquer.


    J'espère que je répond à tes questions NICOCO, tu peux toujours me demander des précisions.


    Quels ont été tes réactions quand tu as pris conscience de tes symptômes autistiques ?


    Un soulagement. Je l'ai su à l'age adulte. J'aurais aimé le savoir plus jeune pour que je sache que je ne suis pas unique au monde et qu'il y en a d'autre comme moi. C'est pour ça le soulagement. «Enfin! Il y a des gens comme moi!»


    Je te demande quelque chose de très personnel, aussi, je comprendrais que tu ne veuilles pas répondre, ou de façons moins publique.


    Je suis un nickname, pas de photo, pas rien, donc c'est ok. Dans le pire des cas, je vais te répondre en privé.

    Et si je n'arrivai pas à bander? Et qu'est ce qu'elle va penser ? Et si il ou elle se disait c'est mieux ailleurs? Et si ça ne lui faisait pas de bien? Et si je ne ressentais rien? Et si ça se voyait? etc..


    Tout un tas de questions et leurs nombreuses conséquences qui tournent en boucle en même temps dans la tête ça déconcentre pour une érection, non ?


    Effectivement.


    Je ne peux mieux te conseiller que d'en parler ouvertement, sincèrement avec tes prochain(e)s partenaires. La confiance et la sérénité, il n'y a rien de mieux!


    C'est ce que j'ai fais la dernière fois, mais je crois qu'elle n'a pas vraiment compris, et elle prenait sur elle. Mais la prochaine fois, je vais prendre le temps de mieux en parler, et surtout avant la première relation sexuelle.


    On peut poser la question autrement : tu te dis quoi dans ce moment précis ?


    Difficile à dire, mais je suis mal à l'aise.


    Est-ce la pénétration qui t'inquiète ou Est-ce déjà avant ?


    En fait la pénétration m'inquiète au sens qu'il faut que le pénis soit dur pour le faire, comparativement à une fellation par exemple où le pénis n'est pas obligé d'être en érection. Et s'il faut en plus mettre un préservatif, c'est perdu d'avance. La sensation du préservatif me fait perdre instantanément mon érection, malgré mes bonnes intentions.

    Bonjour,


    Plusieurs ici me posent des question sur l'autisme et pour ne pas continuer à dériver les autres discussions, je vais poster un sujet ici.


    Au départ, on m'a demandé comment je percevais mes relations avec les autres et les émotions des autres (si j'ai bien compris la question). Mais avant de répondre, j'aimerais préciser que comme l'autisme est un diagnostique «large», certains autistes vont avoir des caractéristiques que d'autres n'auront pas. Aussi, il faut savoir que vous avez tous des traits autistes. Seulement, ils ne sont pas assez forts pour être cliniquement autiste. C'est la même chose au sujet des troubles bipolaires, trouble de la personnalité limite, troubles obsessifs compulsifs, etc.


    Revenons à la questions de départ... Il est surtout difficile pour moi de comprendre le non-dit. Le visage des gens va exprimé beaucoup l'émotion qu'ils ressentent. Moi, si je ne vois pas une larme, je ne peux pas savoir que la personne est triste. Mais à la longue, j'ai réussi à le comprendre partiellement. Donc, si vous avez des personnes autistes ou asperger dans votre entourage, il est important d'exprimer en mot ce que vous voulez que la personne perçoive. Si par exemple, il est tard et vous voulez que votre ami autiste parte des chez vous, dites-lui clairement car il ne comprendra pas de lui-même. Et dans l'autre sens aussi. Il m'est arrivé plusieurs fois de dire des choses blessantes à des personnes, simplement parce que je n'ai pas ce filtre de ce qu'on doit dire et ce qu'on ne doit pas dire. Malgré tout, certaines personnes aiment ça parce qu'avec moi, il n'y a pas de cachette.


    Dans le passé, on disait que les autistes vivaient «dans leur propre monde». C'est complètement faut car le monde dans lequel je vis est le même que le votre. Seulement, je le perçois différemment. Comme par exemple, je vais entendre les sons plus fort. Si je suis à Paris et je regarde la tour Eiffel, ça ne sera pas la tour que je vais voir dans son ensemble, mais je vais plutôt voir les morceaux de métal un par un, l'antenne ou bout, l'ascenseur, etc.


    Et aussi, j'aime les gens, j'ai des amis et je les vois. Par contre, j'aime aussi être seul et quand je vois trop de gens, je fini par trouver ça trop.


    D'autres questions?

    Une fois de plus c'est une question de perception.
    Ton cerveau fonctionne différemment du mien, par conséquent nous n'aurons pas obligatoirement les mêmes attirances. Mais ce qui peut me paraître étrange, ne l'est pas forcément pour toi et inversement. De plus cette idée fonctionne avec tout le monde...


    Effectivement! Comme il y a des hommes hétéros qui n'aiment pas la pénétration. Notre première réaction est de dire «mais c'est un gai!». Pas nécessairement.


    Après, qui peut définir exactement ce qu'est la normalité. Chacun aura ses propres limites, et ces limites dépendront du vécu, de la façon de voir les choses, de l'éducation, de la façon de réfléchir... Bref, à part dicter "autoritairement" ce qu'est la norme, afin d'avoir des repères communs. Etre normal, ne sera jamais vraiment objectif.


    Le mot «normal» est un mot qu'on peut parler longtemps!


    Je peux me permettre de te demander si tu es certain de ta préférence sexuelle ?


    Je me considère comme bisexuel, sans préférence envers les hommes ou les femmes. Dans le passé, je me suis déclaré complètement gai. Mais, j'avais eu malgré tout au travers de tout ça quelques expériences avec des femmes. J'ai fini par comprendre que je dois arrêter de dire si je suis d'un bord ou l'autre et simplement vivre ma vie. J'aime les deux et je le sais. Peut-être un jour, ça va changer mais pour le moment, c'est ça.


    Il est difficile d'être compris en tant que bisexuel, et même par les gais. On nous dit souvent de se «brancher» ou on croit qu'on est infidèle.


    Pour ce qui est de mon soucis de performance, je l'ai autant avec les hommes, qu'avec les femmes.

    Je ne suis pas certain qu'un sexologue pourra t'aider réellement dans ce cas là. c'est malheureusement à toi de prendre conscience de tes capacités physiques et mentales.


    Possible!


    Prendre en considération le regard et l'opinion de l'autre, ne doit pas prendre le dessus sur tes envies et tes doutes.


    J'avais justement de la difficulté avec mon ex copine (je suis de nouveau célibataire), car elle voulait que je la pénètre, elle voulait que ça se fasse vite en plus. Et par dessus tout ça, elle arrêtait pas de dire «Je suis mauvaise au lit». J'essayais toujours de lui expliquer que ce n'est pas du tout le cas, et comme moi, elle devait prendre confiance en elle.


    Le mieux est d'en parler ouvertement avec tes partenaires. Il n'y a rien de mieux que faire confiance à quelqu'un pour avoir confiance en soi. Échanges de bons procédés ;)


    Exact! C'est vrai!


    Ici est même un bon endroit. Je suis la seule femme mais je compte pour plusieurs


    As-tu un trouble de personnalité multiple? Ah ah ah! :D^^:P



    Je suis d'accord, mais en l’occurrence, avec l'autisme, LeKoala doit travailler, et ce depuis l'enfance sa relation à l'autre, je pense que c'est ce qui le "bloque" sexuellement.
    D'où l'importance de parler avec les partenaires.


    Le travail d'introspection à déjà été fait, à mon avis.


    Je crois que c'est ça effectivement, c'est surtout de parler pour se mettre à l'aise.


    C'est souvent chez les autistes qu'on va trouvé la sexualité la plus étrange, surtout, les choses qui nous allument. Pendant, d'autre, sont asexués, donc, il ne sont attiré sexuellement ni par les femmes, ni par les hommes.

    Tu sais qu'il commence à y avoir des études sur la corrélation entre circoncision et autisme...
    De nombreux circoncis avant 5 ans souffrent d’alexithymie plus ou moins légère.


    Il faut toujours faire attention en regardant ces études, car, surtout au niveau de l'autisme, il y a énormément d'études qui sont controversés, critiqués, ou que l'on retrouve des lacunes. Comme on ne connais pas la cause de l'autisme, ça ouvre la voie à beaucoup de spéculations. Tiens, par exemple, j'ai vu un document sur Internet, sérieux, qui expliquait que les autistes étaient négativement affectés par les éoliennes. Il y a aussi des groupes de parents qui imposent des diètes sévères à leurs enfants (sans gluten, sans caséine, sans maïs, sans soja) sous prétexte que l'enfant apprend plus vite et perds ses rituels autistes. Ça a comme résultat d'avoir un enfant qui a des carences alimentaires, et pourtant, plusieurs organismes croient que ce genre de diète fonctionne sur tous, et la recommande aux parents. Pourtant, n'importe quel spécialiste de l'autisme dira que l'enfant évoluera malgré tout. Et ensuite, il y a eu une étude récente qui a discrédité le rôle du vaccin dans l'autisme, car plusieurs personnes croyaient qu'il y avait un lien.


    Et l'augmentation de l'autisme ces dernières années? C'est simplement dû à l’élargissement des critères. Je ne suis pas autiste selon les critères d'il y a 30 ans. On disait que j'avais un trouble d'organisation de la personnalité, et que j'étais «étrange». Mais aujourd'hui, je cadre dans le diagnostique.


    Donc tout ça pour dire, que oui, c'est merveilleux d'avoir une étude de plus qui nous appuis dans notre lutte, mais il faut toujours faire attention à la validité de celle-ci. De mon coté, je ne suis pas circoncis de naissance, et j'avais déjà des critères avant ma circoncision.


    On pourrait presque faire un sondage sur ce forum...


    Pourquoi pas! :D


    À part la colère, gérez-vous et exprimez vous facilement vos émotions depuis l'enfance ?


    Non, mais c'est peut-être plus une conséquence de mon autisme que de ma circoncision (à mois que ce soit dû au deux?). Exprimer mes émotions, même les reconnaître a été tout un apprentissage pour moi et dans bien des cas, je dois m'arrêter et réfléchir pour comprendre quel émotion j'ai.


    Comment fonctionnes-tu dans le relationnel LeKoala?


    Désolé, je ne comprends pas ta question. Peux-tu expliquer ou donner un exemple?



    Dès que j'ai pu mettre ce mot sur la C, j'ai su qu'on allait trouver les solutions.
    Ça ira vite (nous avons encore un tout petit chemin à faire) car nous nous aimons énormément.
    Dans le couple c'est moi la traumatisée.
    C'est peut être atypique bien que je pense que les femmes ne sont pas très sincères ou ne cherche pas à comprendre.


    Je trouve ça curieux, mais en même temps, je sais que ça va paraître étrange, mais le fait que tu te dis «traumatisée» me rassure sur le fait qu'il y a certaines femmes sur la terre qui en sont consciente. De mon coté, les femmes que j'ai rencontrés, m'ont tous dit : «Circoncis ou non, je m'en fou!». La bonne nouvelles, c'est qu'aucune femme ne m'a dit qu'elle préfèrrait un circoncis, mais plusieurs homme homo ou bi m'ont dit qu'ils préféraient les circoncis (généralement, ils le sont).


    La plupart des personnes n'étant pas, de près ou de loin, confrontées au handicap en général, ne peuvent pas voir "la souffrance" comme celles qui y sont confrontées.
    Il n'y a pas de manque sincérité ou de manque d’intérêt, il n'y a que de la méconnaissance et du manque de compassion


    Très bien dit :-)

    Je peux en parler longtemps des handicaps.


    Moi, je suis autiste ou asperger si vous préférez, et cet handicap est toujours de naissance. Je tiens par contre à préciser que l'autisme a plusieurs niveau qui va des non-verbaux, jusqu'à ceux qui sont autant intelligents, si non d'un intelligence supérieure à la moyenne dans un domaine précis.


    Ça a été tout un apprentissage pour moi d'apprendre à interagir avec les autres, comprendre le non-dit, en bref, apprendre à vivre dans ce monde «neurotypique». Par contre, je suis sensible au bruits et je n'aime pas la lumière trop forte.


    La configuration particulière de mon cerveau m'a amené des forces, comme créer mon premier programme informatique à 8 ans. Je suis meilleur avec les formes que les mots.


    C'est vrai que la discussion a dévié un peu, mais tout ça pour dire qu'on handicap, malgré le fait que ça amène son lot de négatif, ça peut aussi emmener du positif.

    C'est ce que l'on appelle le "syndrome de la performance". Tout seul tu n'as certainement aucun problème mais dès qu'il y a une autre personne, intervient la pression de la réussite.
    Les sensations étant moindre avec un préservatif, on rentre vite dans un cercle vicieux, performance -->sensations -->performance--> doutes et hop c'est la débandade ;)
    Parfois même l'idée de mettre un préservatif suffit à faire débander... ;)


    C'est d'ailleurs ce que je me suis fait dire par mon médecin. D'ailleurs, on m'encourage à aller voir un sexologue pour parler de tout ça.


    Par contre tu dois être assez "émotif", ce qui n'arrange rien, mais rien de grave ça se travaille avec la confiance en soi ;)


    Je suis très émotif, mais par l'intérieur. Les gens en me regardant voient une personne calme d'apparence, mais en réalité, c'est tout le contraire.

    Pour ce qui est du gland, je ne parlerais pas de douleur mais d'inconfort. Cela va arrivé en particulier lorsque le gland frotte quand mes pantalons quand je marche. C'est très désagréable et après tout ces années, je n'ai jamais réussi à m'habituer, donc constamment en train de replacer mon pénis.


    Pour ce qui est des érections, j'ai de plus en plus de soupçons par rapport au fait que le manque de vigueur de mes érections soient dû à ma circoncision. J'ai ce problème depuis longtemps, soit le début de ma vie sexuelle vers 19 ans, ce qui n'a rien à voir avec l'age. Comme je ne peux pas mettre de préservatif, car je perds mon érection automatiquement, et je ne ressent absolument rien, je suis obliger de pratiquer l'abstinence dans ce domaine.


    Pourtant, ironiquement, je me souviens dans mon enfance que j'avais des érections assez souvent. Vous savez par exemple, cette fameuse érection qu'on a à l'école et qui arrive au moment où on nous demande de se lever pour aller au tableau!

    C'est certain que tu as l’inconvénient d'avoir très peu de peau disponible pour la restauration, ce qui fait que si tu fais la restauration, tu devras travailler un peu plus longtemps. Par contre, tu as un avantage que je n'ai pas, ils t'ont laissé de la peau intérieure du prépuce, cette peau qui est plus rosée et donc plus sensible. Malheureusement pour moi, la coupure est très près du gland, donc j'ai très peu de cette peau, voir à certains endroits pas du tout, ce qui fait en mon future prépuce sera composé en parti de peau extérieure.

    Je sais très bien que je vais restaurer la peau existante sans avoir les terminaisons nerveuses qui ont été coupés, mais il en reste pas moins que je veux que mon gland soit protégé à nouveau pour avoir de meilleures sensations. Je souhaite aussi que ceci me redonne des érections plus vigoureuses. Je vais le savoir au fur et à mesure.

    Bonjour koala ,si j'ai bien compris tu viens du Canada ,je pensais pas que la circoncision chez vous se pratiquer autant, c'est vraiment malheureux d'entendre des personnes se font circonsir pour raison d'hygiène ou autre.
    Moi je supporte très mal ma circoncision si seulement je m'étais bien informer avant de le faire, c'est vraiment la pire erreur de ma vie
    En plus je suis tombée sur un vrai boucher qui m'a retirer 50% de la peaux sur mon penis,ma verge à vraiment du mal à s’ allongé correctement en erection du au manque de peaux .


    Nous sommes le deuxième pays au monde où il y a le plus de circoncisions non-religieuses après les États-Unis.


    Moi deux mon coté, on l'a fait deux fois. On a profité des complications créés par la première circoncision pour terminer la boucherie.

    Bonjour David. Malgré tes malheurs, ça prend des personnes comme toi justement pour démontrer que le circoncision a des effets néfastes. Ici, au Québec, bien que la circoncision systématique aujourd'hui est plus rare, il y a tout de même un grand nombre d'hommes et de femmes qui croient que la circoncision est quelque chose de souhaitable pour des raisons d'hygiènes et de maladies. J'ai connu un couple qui est allé faire circoncire leur fils au privé en déboursant de leur poche. Et la pire histoire que j'ai entendu, c'est un couple qui gardait l'enfant de autre et qui sont aller le faire circoncire sans le consentement des parents.


    Je ne parlerai pas de notre province voisine, l'Ontario ou plus de 50% des hommes sont circoncis.


    Bref, par chez moi, il y a beaucoup d'éducation a faire, et elle est très difficile à faire. Et comme j'ai été circoncis 2 fois à 3 et 4 ans, l'argument pour me contrer est toujours le même : Tu ne peux pas comparer, tu étais trop jeune.