Regrets et désagréments suite à ma circoncision

  • Bonjour à tous,


    Par mon témoignage, je souhaite avertir les personnes qui hésitent à se faire circoncire que la circoncision n’est pas une opération aussi anodine qu’on veut parfois nous le faire croire, qu’elle peut apporter plus de mal que de bien et, surtout, qu’il s’agit d’une opération irréversible. J’invite donc ces personnes à réfléchir consciencieusement avant de prendre leur décision, à peser le pour et le contre, les avantages et les inconvénients que cette opération peut leur apporter, afin qu’au bout du compte, elles ne regrettent pas, comme moi, leur choix.


    L’histoire de ma circoncision a débuté lorsque j’ai commencé à ressentir de petites douleurs au niveau du frein de mon pénis lors des rapports sexuels avec ma copine. Au début, je n’y ai pas prêté plus d’attention que cela, même si je n’avais jamais ressenti de douleurs à cet endroit. Jusqu’au jour où j’ai remarqué que mon frein commençait à rétrécir, à devenir de plus en plus dur et épais, ce qui avait pour conséquence de tirer sur mon prépuce et de rendre le décalottage de plus en plus compliqué. À ce moment-là, j’en ai parlé à ma copine, de peur qu’il ne s’agisse d’un début d’IST. Elle m’a alors conseillé de prendre rendez-vous chez un médecin afin de savoir de quoi il s’agissait et ce que je pouvais faire pour y remédier.


    J’ai donc cherché un bon urologue dans ma région, et un profil a particulièrement retenu mon attention, car il n’avait pratiquement que des avis positifs. Je l’ai contacté et nous avons fixé un rendez-vous. Le jour J, je me suis présenté à son cabinet, j’ai expliqué mon problème, il m’a ausculté et m’a dit qu’il s’agissait probablement d’une petite infection qui avait mal cicatrisé et qui avait provoqué un rétrécissement de mon frein. Il m’a alors prescrit une pommade à base de cortisone à appliquer durant une semaine, mais il m’a aussi averti que mon frein et mon prépuce allaient probablement continuer à rétrécir. Il m’a donc proposé de réaliser une frénulectomie (ablation du frein) ou une posthectomie (ablation du prépuce) afin de soulager mes douleurs. J’ai répondu que j’allais y réfléchir (car, en réalité, cela me faisait peur et je n’en avais pas envie).


    Après ce rendez-vous, j’ai donc appliqué la crème en espérant qu’elle résoudrait mon problème, mais après l’arrêt du traitement, les symptômes sont revenus assez rapidement et ont même continué à s’accentuer, comme l’urologue l’avait prédit. Pendant un an, je me suis renseigné de mon côté afin de savoir s’il existait des alternatives non chirurgicales à la circoncision. À plusieurs reprises, je suis tombé sur des sites vendant des dispositifs censés écarter le prépuce et lui redonner son élasticité initiale. Cependant, l’urologue ne m’ayant pas parlé de cette technique et ne trouvant ce genre de dispositif dans aucune pharmacie, je me suis dit que ce n’était peut-être pas une méthode efficace ou prouvée.


    Un an après ma première consultation, je me suis dit qu’il fallait que je prenne une décision. Par un raisonnement qui s’est avéré complètement faux (en gros, « circoncision = instantané » alors que « méthodes alternatives = long »), j’ai opté pour la circoncision. J’ai donc rappelé l’urologue et lui ai dit que je souhaitais éventuellement me faire circoncire pour soigner mon phimosis. Il m’a alors proposé de fixer un rendez-vous pour s’assurer que l’opération était nécessaire.


    Je me suis donc à nouveau rendu à son cabinet. Après m’avoir ausculté, il a dit quelque chose comme : « Ah oui, là, c’est sûr, il faut vous faire circoncire », puis il a ajouté : « Je vous ai laissé un an pour réfléchir, mais maintenant, il faut faire quelque chose. » Cela m’a conforté dans ma décision. Il m’a simplement laissé le temps de choisir la date de l’opération.


    Entre le moment où j’ai convenu de la date de ma circoncision et le jour de l’opération, deux à trois mois se sont écoulés. Durant ces quelques mois, je n’ai pas arrêté de remettre ma décision en question. J’oscillais entre me dire que j’avais pris la bonne décision et imaginer l’inconfort d’avoir un pénis circoncis. Malheureusement, je n’ai pas annulé cette opération, car j’ai hésité jusqu’au jour même et me suis dit qu’il était probablement déjà trop tard pour renoncer.


    Je me suis donc fait circoncire.


    L’opération s’est bien passée, malgré un stress intense. Je me suis réveillé une première fois en salle de réveil, puis une deuxième fois dans ma chambre d’hôpital. Je n’ai pas cessé de me réveiller et de me rendormir ainsi toute la journée, car je pense que j’étais encore sous l’effet de l’anesthésie.


    Le lendemain, je me suis rendu chez l’urologue, qui m’a enlevé mon premier bandage et m’a donné des consignes (assez légères, d’ailleurs) pour refaire les suivants et pour ma toilette. J’ai appliqué ses recommandations. Cependant, après environ une semaine et demie, j’ai commencé à ressentir un inconfort assez important à la base de mon gland et au niveau du sillon balano-prépucial. J’étais en fait complètement irrité à cet endroit.


    Au début, j’ai pensé que c’était dû au frottement de mon pénis contre les bandages, car j’avais surtout mal en marchant. Mais la douleur était si intense que j’ai fini par appeler l’urologue. Je suis allé le voir le lendemain ou le jour d’après, et il m’a dit que je faisais une allergie à la pommade antibactérienne utilisée pour favoriser la cicatrisation. Il m’a dit que j’avais bien fait d’appeler, car cela aurait pu dégénérer. Il m’a donc prescrit une autre pommade, et j’ai aussi pu arrêter de mettre des bandages.


    La cicatrisation a pris beaucoup plus de temps que prévu, mais après environ trois mois, j’ai enfin pu reprendre les rapports sexuels. C’est là que j’ai compris que plus rien ne serait jamais comme avant.

    J’ai beaucoup moins de sensations durant les rapports qu’avant l’opération, mon gland n’arrête pas de frotter contre mes sous-vêtements, ce qui est extrêmement désagréable, et, en plus de cela, je ne suis pas du tout convaincu par l’aspect esthétique de ma circoncision.


    Je suis donc retourné une dernière fois chez l’urologue pour lui expliquer ce qui n’allait pas, mais il a complètement minimisé ce que je ressentais et m’a dit qu’avec le temps, je finirais par m’y habituer.

    Résultat : cela fait maintenant un an jour pour jour que j’ai été opéré, et je regrette toujours autant de l’avoir fait. Je réfléchis depuis à des solutions envisageables, mais j’ai compris que, dans tous les cas, je ne pourrai plus jamais retrouver un prépuce fonctionnel…

  • Bienvenue Anonyme


    J'ai vu que tu as signé la charte du forum, pour être complet il faudrait aussi répondre aux questions de Vous ... Mais en résumé


    Effectivement, entre la religion des parents utilisée comme prétexte pour s'en prendre aux pénis des jeunes garçons et la mode médicale américaine visant à circoncire, la circoncision est tellement banalisée que beaucoup, faute de s'être renseigné, la considèrent comme une opération anodine.


    Tu aurais donc eu une dégradation de l'extensibilité de ton prépuce connue sous le non de lichen scléreux. Un problème plus ennuyeux que les problèmes pour décalotter lorsqu'on ne l'a encore jamais fait.


    Tu t'es pas mal renseigné puisque tu as trouvé du matériel comme les anneaux de dilatation destinés à élargir l'ouverture du prépuce. Effectivement, ils ne sont vendus que par leur fabricants respectifs sur Internet. Peut-être qu'en Italie, le modèle fabriqué dans ce pays là et agréé par le ministère de la santé y est vendu en pharmacie, mais pas en France.


    D'autre part, un urologue est un chirurgien. Si au lieu de lui acheter une opération, tu consacres quelques dizaines d'euros pour acheter des anneaux sur internet, ça ne lui rapporte rien.


    La perte de sensibilité du gland une fois circoncis est normale, la sensibilité est liée à la proportion calloté/décalotté que passe le gland. Si un enfant qui n'avais jamais décalotté est circoncis, la douleur est horrible dans les premier temps lorsque quelque-chose frotte sur le gland. Puis ça va de mieux en mieux au fur et à mesure que ça se désensibilise.


    Chez les intacts, ceux qui ont in prépuce long qui ne se décalotte pas tout seul en érection ont un gland plus sensible que ceux au prépuce plus court qui sont automatiquement décalottés toutes les nuits pendant une partie de leur sommeil.


    À un an de la circoncision, tu peux sans problème entamer une restauration du prépuce. ET sinon, par rapport au gland qui frotte contre mes sous-vêtements, il est préférable d'avoir un slip ou boxer qui maintient le pénis bien en place, pas un caleçon ample dans lequel il pourra partir en balade au moindre mouvement.

  • Non, c'est lui qui a choisi le type de circoncision. Malheureusement à aucun moment il ne m'a parlé de plusieurs types de circoncision.

    c’est clairement un manque de professionnalisme.
    Je pense que vous pourriez l’attaquer en justice rien que pour ça. A vérifier !? Je ne suis pas expert


    au vue des différents types de circoncision qui existe, il aurait pu vous proposer la moins invasive, celle qui conserve le plus de prépuce et le plus de peau possible.


    Du coup vous savez quel type de circoncision il a pratiqué ?

  • Effectivement, entre la religion des parents utilisée comme prétexte pour s'en prendre aux pénis des jeunes garçons et la mode médicale américaine visant à circoncire, la circoncision est tellement banalisée que beaucoup, faute de s'être renseigné, la considèrent comme une opération anodine.


    Je comprends le point sur la banalisation de la circoncision, mais je pense qu’il est important de distinguer la question médicale des pratiques religieuses. Toutes les religions méritent le respect, et mêler la religion à ce débat peut être mal perçu ou détourner la discussion du sujet principal. Il est possible de questionner la pratique sans pour autant remettre en cause les croyances de chacun.

  • Merci ^^


    Oui je viens de le faire, merci de me l'avoir rappelé ;)


    Je suis de confession chrétienne donc dans mon cas ce ne sont pas mes parents qui m'ont incité à me faire circoncire ou qui ont choisi à ma place. Il est vrai que dans certaines religions et/ou cultures les garçons n'ont pas vraiment le choix et je trouve que c'est regrettable car pour moi chacun devrait pouvoir choisir en son âme et conscience. Mais, comme l'a dit Tinus, l'objectif principal de mon message est d'avertir les personnes qui hésitent à se faire circoncire pour des raisons purement médicales.


    Eh bien figurez-vous qu'avant mon tout premier rendez-vous chez l'urologue, j'avais fait quelques petites recherches de mon côté et j'en avais aussi conclu que j'avais probablement un lichen scléreux mais lorsque je lui ai évoqué ce diagnostique, il m'a dit que ce n'était pas ça. Et effectivement c'était ennuyeux car c'est ce problème qui a probablement provoqué l'apparition d'un phimosis chez moi (+ une balanoposthite).


    Étant donné qu'à la base je ne voulais pas du tout me faire circoncire, j'ai fait pas mal de recherches afin de savoir si il existait des alternatives mais pour la bête raison évoquée dans mon message, j'ai opté pour la circoncision (ce que je regretterai probablement toute ma vie). Il me semble aussi qu'en Italie le dispositif de la marque Phimostop est vendu en pharmacie (je ne sais pas si je peux donner des marques sur ce forum, si pas, je modifierais mon message).


    Au début je ne lui en voulais pas trop car c'est un vieil urologue (il a dans les 80 ans) donc je me suis dit qu'il avait probablement fait comme ça durant toute sa carrière et qu'il n'était peut-être pas au courant de toute les nouvelles technologies (bien que je considère qu'un médecin est censé se tenir au courant des avancées technologiques et scientifiques liées à son domaine d'expertise). Mais lorsque j'ai tenté de lui parlé du dispositif Phimostop (lors de ma dernière consultation avec lui), il m'a directement dit que c'était n'importe quoi et qu'il ne fallait pas croire tout ce qu'on lit sur Internet (ce qui n'est pas faux d'un côté mais dans ce cas ce dispositif est désormais validé par le Ministère de la Santé italien, breveté par l'Union européenne et possède un marquage CE). À ce moment-là j'ai compris que le manque d'information à propos des alternatives n'était peut-être pas aussi involontaire que ce que je croyais.


    J'ai perdu en sensibilité mais ça reste tout de même parfois très inconfortable. En effet, en fonction de la position de mon pénis dans mon boxer, il arrive parfois qu'un ou l'autre poil pubien se coince entre mon gland et le peu de prépuce qu'il me reste, que le méat urinaire s'ouvre légèrement et frotte contre le tissu ou encore que la base de mon gland frotte également contre le tissu ou contre mes poils. Et pourtant je ne porte que des boxers près du corps.


    Je compte effectivement entamer un processus de restauration mais je suis un peu perdu par rapport aux différents dispositifs disponibles. Si vous avez des conseils à donner je suis preneur ^^

  • c’est clairement un manque de professionnalisme.
    Je pense que vous pourriez l’attaquer en justice rien que pour ça. A vérifier !? Je ne suis pas expert


    au vue des différents types de circoncision qui existe, il aurait pu vous proposer la moins invasive, celle qui conserve le plus de prépuce et le plus de peau possible.


    Du coup vous savez quel type de circoncision il a pratiqué ?

    Je trouve aussi.


    Oui je pense aussi que je pourrais mais il s'agit d'un vieil urologue (il a dans les 80 ans), je pense qu'il ne devrait plus exercer pendant très longtemps (en tout cas je l'espère) donc je ne pense pas que cela en vaille vraiment la peine. De plus, d'après lui, j'ai été le premier à me plaindre de ma circoncision (ce que j'ai quand même du mal à croire par rapport à la longueur de sa carrière). Ca aurait été plus intéressant si j'avais pu m'allier avec d'autres personnes ayant eu les mêmes ressentis. Tout seul, je n'ai pas vraiment la motivation de mener ce combat. Si je l'attaquai en justice, certains de ses confrères prendraient peut-être aussi sa défense et invoqueraient sans doute la longueur de sa carrière comme argument. Je ne ferai probablement pas le poids face à un comité d'urologues. Enfin, le fait de gagner un tel procès n'effacerait malheureusement pas les effets négatifs de cette opération. Ce que je souhaiterai, en revanche, c'est que l'on cesse de banaliser cette opération, que l'on propose des alternatives aux patients et, qu'en cas de regret, on puisse être remboursé (au moins en partie) des frais de restauration.


    Oui, il aurait dû me parler des différents types de circoncision et des alternatives non-chirurgicales.


    Non je ne sais pas vraiment quel type de circoncision il a pratiqué. Tout ce que je sais c'est qu'il me reste quand même un semblant de prépuce (ce qui, je pense, est une bonne chose pour entamer une restauration) mais mon gland est découvert aussi bien au repos qu'en érection. Donc je pense qu'il ne s'agit déjà pas d'une circoncision de type "tight" (à l'américaine). Auriez-vous une idée de quel type il pourrait s'agir ?

  • Non je ne sais pas vraiment quel type de circoncision il a pratiqué. Tout ce que je sais c'est qu'il me reste quand même un semblant de prépuce (ce qui, je pense, est une bonne chose pour entamer une restauration) mais mon gland est découvert aussi bien au repos qu'en érection. Donc je pense qu'il ne s'agit déjà pas d'une circoncision de type "tight" (à l'américaine). Auriez-vous une idée de quel type il pourrait

  • Je comprends le point sur la banalisation de la circoncision, mais je pense qu’il est important de distinguer la question médicale des pratiques religieuses. Toutes les religions méritent le respect, et mêler la religion à ce débat peut être mal perçu ou détourner la discussion du sujet principal. Il est possible de questionner la pratique sans pour autant remettre en cause les croyances de chacun.

    Même si c'est rapidement devenu le sujet principal (probablement sans que le créateur (intact) de ce forum le l'ait prévu), ce forum traite aussi (entre autres) des grands thèmes suivants :

    - Société, Politique, Éthique, Économie et Droit

    - Aspects religieux et traditionnels de la circoncision


    Il y a une différence fondamentale entre celui qui se fait circoncire en raison de ses croyances personnelles et une circoncision imposée à quelqu'un d'autre souvent à un âge où le principal concerné est trop jeune pour avoir un avis ou sinon trop dépendant de sa famille pour faire respecter son point de vue.


    Je suis très attaché à la liberté de conscience et de religion qui implique le droit de changer de religion ou de conviction et cela m'a emmené au siècle dernier, à l'époque où un service national, qui pour beaucoup était militaire, était en vigueur en France à porter un recours (par la voie administrative) jusqu'en commission européenne des droit de l'homme dans le but de faire améliorer une loi française.


    Parmi les adolescents et les adultes, certains fantasment sur la circoncision. Par rapport à eu, ma position est qu'ils devraient commencer par simuler une circoncision en restant décalotté pendant au moins 3 mois. Si le changement leur convient, ils pourront se faire circoncire et auront moins de douleurs post opératoires que s'ils s'étaient faits circoncire directement. Pour eux, je préconise un âge minimum de 18 ans pour se faire circoncire.


    Il y a aussi ceux qui en raison de croyances personnelles (religieuses ou philosophiques) veulent se faire circoncire. C'est un cas où je considère l'âge minimum de 16 ans comme raisonnable. Certes, ça ne garantit pas qu'après 16 ans ils ne changeront pas d'opinion, mais quelqu'un qui a des croyances à 16 ans a de bonnes chances de les garder le reste de sa vie.


    Mais lorsque la circoncision est imposée par quelqu'un d'autre, on est dans un cas très différent. Contrairement à des ongles ou des cheveux, un prépuce ne repousse pas de lui même et je considère que marquer de manière permanente le corps de quelqu'un d'autre de sa propre religion est profondément immoral.

    Implicitement, ce geste revient aussi à refuser à cet autre le droit à une religion ou à des convictions différentes des siennes. Il y a quelques siècles, cet état d'esprit a mené des hérétiques sur le bûcher. C'est aussi à partir de cet état d'esprit qu'ont lieu de nos jours certains attentats.


    Contrairement à l'article 18 de la déclaration universelle des Nation Unies dont il est issu, l'article 9 de la Convention Européenne des Droits Humains prévoit d'ailleurs que des restrictions aux manifestations de la religion pourraient être prévues par la loi dans le but d'assurer la protection (notamment) de la santé ou des droits et libertés d'autrui :


    ARTICLE 9


    Liberté de pensée, de conscience et de religion


    1. Toute personne a droit à la liberté de pensée, de conscience et de religion ; ce droit implique la liberté de changer de religion ou de conviction, ainsi que la liberté de manifester sa religion ou sa conviction individuellement ou collectivement, en public ou en privé, par le culte, l’enseignement, les pratiques et l’accomplissement des rites.


    2. La liberté de manifester sa religion ou ses convictions ne peut faire l’objet d’autres restrictions que celles qui, prévues par la loi, constituent des mesures nécessaires, dans une société démocratique, à la sécurité publique, à la protection de l’ordre, de la santé ou de la morale publiques, ou à la protection des droits et libertés d’autrui.

  • Plus brièvement maintenant pour la question sur le type de circoncision.


    Kal a cité deux sources dont une page de mon site. Mais en France, la circoncision n'est pas considérée comme une opération de chirurgie esthétique (pour lesquelles ils existe d'ailleurs des chirurgiens spécialisés).


    Donc, entre une circoncision haute et une circoncision basse, beaucoup d'urologues ne se posent pas la question : c'est plutôt une basse en Europe et une haute en Amérique du nord.


    Il y a aussi les circoncisions partielles (gland au moins partiellement recouvert lorsque le pénis est au repos) et les circoncisions totales (gland entièrement découvert en permanence).


    De toutes façon, je présume qu'Anonyme a signé un papier de consentement avant l'opération. Attaquer en justice l'urologue (ce qu'il ne souhaite pas faire) devra, pour que la requête ait des chances d'aboutir, ne pas être en contradiction avec ce que le patient aurait signé auparavant.


    On peut noter d'autre part que le personnel médical est peu informé durant ses études du rôle du prépuce. Voir le compte rendu d'assises de la sexologie auxquelles j'ai participé en 2019 :

    Droit au Corps aux Assises Françaises de Sexologie et de Santé Sexuelle 2019

  • Je pense que j'ai effectivement subi une circoncision de type low & loose.


    C'est vrai que je n'avais pas pensé à ça mais j'ai signé de nombreux papier le jour de l'opération (sans vraiment prendre le temps de les lire d'ailleurs) donc j'ai probablement signé un papier de consentement. Raison de plus pour ne pas entamer des poursuites judiciaires.


    Pensez-vous que ce soit encore le cas ou est-ce en train de changer progressivement ?

    J'aimerai aussi savoir si les formations en urologie font de plus en plus état des nouvelles techniques pour soigner un phimosis mais je ne sais pas si vous avez l'information ?