Opposé à la circoncision d'un neveu

  • Je suis désolé pour toi et sutrout pour cet enfant, jai eu la même chose avec mon frère et ils ont tout de même fait circonsir mon filleul ces abrutis. Pourtant rien niveau religion mais des ramassis de conneries ça oui!!! J'en ai encore la haine rien qu'en écrivant

    Bien dommage des situations comme ca !

    Quelques minutes pour cette intervention chirurgicale qui vont changer toute la vie sexuelle de ce futur ado et adulte.

  • C'est interdit. Mais le système laisse faire.

    Par lâcheté.

    En parcourant, internet, J'ai cru comprendre qu'en France la circoncision rituelle est interdite hors milieu médical et que, maintenant, il faut l'accord des deux parents pour une circoncision rituelle chez l'enfant... et, qu'elle n'est pas prise en charge par la secu. Quelles avancées!.Si c'est cela ça veut quand même dire que des médecins pratiquent des circoncisions sans motif médical !


    J ai l'impression que tout reste très flou.

    Si quelqu'un est au clair sur ce qu'est la législation française sur la circoncision aujourd'hui , ça serait bien de nous faire un eclaicissement sur ce qu'il en est.

  • C’est flou, en France c’est pas autorisé mais il y a une tolérance, et les chirurgiens le font sous couvert de phimosis.

    Les juifs continuent de le pratiquer après 8 jours, même pas obligatoire de le faire par un chirurgien!
    du grand n’importe quoi!
    aucun président n’a osé se pencher sur le Problème, à l’époque Hollande a dit qu’il ne touchera pas à ce dossier, et je pense pas que Macron a fait quelques chose après lui! Ils ont trop peur, j’imagine que vue le poids de la communauté juive et musulman, et l’électorat que sa représente, ils n’osent rien faire.

    De plus ils ont peur que si c’est complètement interdit et punis en France, certain iront le faire dans un autre pays dans des conditions d’hygiène qui laissent à désirer et donc potentiellement très dangereuses pour les enfants.

  • Texte intéressant.


    Lorsque j'ai abordé l'aspect juridique, j'ai choisi de ne pas aller de suite la possibilité énoncé dans l'article 9-2 de la Convention Européenne d'autoriser des restrictions à l'exercice de rites dès lors qu'il constituent des mesures nécessaires à la protection (notamment) de la santé et des droit et libertés d'autrui.


    Mais le texte proposé par jlgu2 pose correctement ce problème :


    Dans le cas précis de la circoncision rituelle, la liberté religieuse dont disposent les parents au titre de l’autorité parentale heurte le principe d’inviolabilité du corps humain et la liberté religieuse reconnue à l’enfant.

    (...)

    La solution semble donc faire une distinction entre, d’une part, la circoncision qui porte atteinte à l’intégrité physique de l’enfant et à son libre choix d’une religion et, d’autre part, la prérogative parentale. Est-ce à dire que le droit des parents d’élever leurs enfants dans la religion de leur choix bute contre une limite, celle de ne pas porter atteinte au corps de l’enfant et à sa propre liberté de choix ?


    J'ai trouvé une décision intéressante :


    TGI Laval, juge des enfants, 16 avril 2002, AJ Famille 2002, p. 222, note.


    Allant plus loin encore, une ordonnance rendue en 2002, par le tribunal de grande instance de Laval45, considère que « la circoncision pratiquée comme un rite religieux porte volontairement atteinte à l’intégrité physique et constitue manifestement une forme de violence sexuelle ». Rappelant la Convention internationale des droits de l’enfant et particulièrement son article 34 qui fait obligation aux États parties de protéger l’enfant contre toutes les formes de violence sexuelle, le juge des enfants de Laval ajoute que « cet enfant, âgé de six ans, n’est pas en mesure en raison de son âge, de donner un quelconque consentement à cet acte chirurgical qui provoquera des conséquences physiques irrémédiables ainsi que selon plusieurs spécialistes des difficultés dans sa vie sexuelle future ». Il faut souligner ici que le juge a interdit la circoncision rituelle alors que les deux parents y étaient favorables. Certes le contexte de l’affaire était particulier ; il s’agissait d’un enfant qui avait été confié aux services d’aide sociale à l’Enfance. Cependant, les parents conservent l’autorité parentale durant ce placement, ce qui en l’état actuel de la jurisprudence sur la circoncision et considérant leur assentiment, aurait dû conduire à permettre l’intervention. Toutefois ce qui est particulièrement intéressant ici est cette interdiction posée formellement, le juge qualifiant la circoncision rituelle de violence sexuelle.


    Il y a eu d'autres décisions plus contestable : TGI Paris, 6 novembre 1973, Gaz. Pal. 1974, 1, p. 299 où dans un couple de parents tous deux juifs, mais avec le père opposé à la circoncision, la légitimité de circoncire simultanément les 3 garçons pour cause de phimosis a été retenue alors qu'à leur âge (5, 6 et 7 ans), on peut douter de cette "nécessité". pour moi, ce serait plutôt un cas de fraude à la sécurité sociale.


    Par d'accord non plus avec le cas de l'indemnisation de la mère dont le fils tombe dans le coma suite à l'anesthésie et meurt un an après. C'est une manière de décharger la mère de la responsabilité qu'elle a prise pour un acte non médicalement nécessaire.

    Tant mieux si des jurisprudences plus récentes vont dans le sens opposé.


    Le début de la conclusion est aussi intéressant.


    Aux termes de cette étude de la situation française à l’égard de la circoncision rituelle, il ressort très clairement qu’il n’est pas possible de conclure à une licéité de principe de l’acte, même s’il est médicalisé. Car, à tout le moins, la condition tenant au consentement du sujet fait défaut. Le droit de la famille, certes, encadre la pratique. En érigeant la circoncision rituelle en acte non usuel de l’autorité parentale, il la soumet à la co-décision des parents. Bien que les juges sanctionnent son accomplissement dans des conditions non respectueuses des droits de l’autre parent, la circoncision rituelle demeure une atteinte à l’intégrité physique du mineur. Enfin, si le droit pénal, jusqu’ici, n’a pas été mobilisé, toutefois ses nouvelles dispositions par la généralité de ses termes et non point leur imprécision, chacun s’accordant, en effet, sur le sens de l’expression « mutilation sexuelle », accroît encore la fragilité de la situation de la circoncision rituelle.

  • C'est pour cela que je parlais de lâcheté.

    La circoncision doit être encadrée et réservée uniquement pour de vrais cas de santé (0.7% des cas en France).

    Mais c'est comme le reste. Les lois existent mais ne sont pas appliquées ou très mal appliquées, c'est au gré du vent et du clientélisme.

  • si l'on résume on est dans un conflit entre droit de l'enfant, droit des parents, libertés religieuses et droit à l'intégrité physique. Et personne ne sait trancher sur ce qui doit primer. Alors que pour l'excision, c'est claire! Messieurs il nous reste du chemin pour faire reconnaître que la circoncision est aussi une mutilation tout autant dommageable.

    De plus, on peut se demander si notre démarche de restauration ne pourrai pas être utilisée pour argumenter qu'il s'agit d'une situation réversible.

    C'est pas gagné! Battons nous.

  • Idéologie religieuse, fascisme "du corps", sectarisme, rituels rétrogrades, voilà ce qui constitue la circoncision dans le monde.

    Seuls les parents peuvent agir.

    Les politiques sont trop lâches pour cela.

    Infine se sont les parents la clef.

    Heureusement, la grande majorité des parents sont normaux. Pour les autres, ils sont endoctrinés dans les préceptes douteux.

  • Salut Kal,


    Certains articles ou témoignages publiés sur le site Droit au Corps pourraient le faire réfléchir : par exemple l'article Le prépuce, qu’est-ce que c’est au juste ? pour lui faire prendre conscience de quoi il risque de priver son fils.

    Sinon, tu peux lui envoyer des dépliants, c'est pas mal d'avoir quelque chose de physique dans la main, il lira peut-être plus que sur internet ? Voir la page Supports de communication et notamment Circoncision : pourquoi agir ? et Le prépuce que du + à lui imprimer.


    Bon courage !

  • Tu peux lui envoyer cette vidéo de Droit au Corps publiée hier : Circoncision non consentie : quels impacts ? (17 minutes)


    Pour info le reportage d'Arte n'est plus dispo sur le site et la chaîne d'Arte, mais il est dispo sur un autre service de vidéo (Bitchute) : liens + résumé + interview de la réalisatrice.


    Sinon tu as pu lui donner des dépliants ? C'est pas mal le support papier.

  • Tu peux lui envoyer cette vidéo de Droit au Corps publiée hier : Circoncision non consentie : quels impacts ? (17 minutes)


    Pour info le reportage d'Arte n'est plus dispo sur le site et la chaîne d'Arte, mais il est dispo sur un autre service de vidéo (Bitchute) : liens + résumé + interview de la réalisatrice.


    Sinon tu as pu lui donner des dépliants ? C'est pas mal le support papier.

    Elle est plus dispo non plus sur Youtube ?

  • Ou c'est Arte qui l'enlève après un certain temps. Mais ce serait mieux dans ce cas qu'il paient l'espace disque pour conserver ça en permanence sur leur site. À raison de quelques giga octets par jour, l'espace de stockage nécessaire ne leur côuterait pas beaucoup plus de 100 €/an.