extrait de phimosis-abc.eu
61. Constat sur le monde médical et leur formation concernant le prépuce
et le traitement du phimosis:
Nous souhaitons dresser ici, une liste de dysfonctionnements concernant les connaissances
médicales relatives au prépuce.
Cette liste a été basée sur tous les entretiens que nous avons eu avec les jeunes (+ de 4800
en janvier 2018), et des mamans, qui ont été en contact avec le monde médical en général.
Elle est basée aussi sur quelques renseignements demandés à l'occasion de visite chez
différents médecins pour nous, ou en tant qu'accompagnateur d'autres personnes.
Elle est basée sur certains travaux de fins d'étude en médecine et les conclusions que l'on
peut en tirer.
Il y a bien sur des médecins exceptionnels qui se sont penchés sur la question, mais
malheureusement, leurs connaissances ont été insuffisamment diffusées et comprises, soit
par désintérêt, aussi pour pour raison financières, car une opération rapporte plus que des
explications à un jeune.
Certains généralistes se plaignent d'avoir eu seulement 8 minutes de cours concernant le
prépuce (archives médicales de facultés)
Le premier constat est que la médecine pour le phimosis se soucie surtout de la génitalité,
mais laisse facilement la sexualité et la psychologie de côté.
La médecine cible principalement la procréation mais se soucie beaucoup moins du confort,
de la qualité des relations sexuelles pourtant à la base des relations humaines et de
l'épanouissement individuel.
Concernant les erreurs que nous avons trouvées qui sont récurrentes, attention il y a
environ 50 % des médecins qui sont des femme et elles n'ont pas le vécu du pénis !
(j'entends par là : masturbations adaptées, masturbations anti phimosis, masturbations
blessantes, inadaptées, dysfonctionnement du réflexe éjaculatoire par mauvais conditionnement
de ce réflexe ...)
Plusieurs médecins ne savent pas comment grandit sexuellement un garçon, et ne connaissent
pas comment démarre la mise en service de la fonction sexuelle.
Beaucoup pensent que c'est la production de smegma qui donne le dé-clivage entre l'intérieur
du prépuce et le gland. Pour nous, ce sont les manipulations mécaniques et ludiques du pénis
qui donnent l'accès à plus de mobilité prépuciale. Lorsque un enfant est nu, régulièrement,
même en groupe il se touche le sexe avec différents gestes, dont celui qui revient le plus,
est l'étirement du prépuce vers l'extérieur du corps.
Certains médecins ne se rendent pas compte de l'origine d'un prépuce tellement serré qu'il
empêche presque la miction : Parfois, l'entourage familial a interdit à l'enfant de jouer
avec son sexe ou lui a fait peur pour qu'il cesse ces pratiques.
Cela provoque ainsi une rupture du développement psychologique et sexuel normal de l'enfant
et un resserrement du prépuce.
Il y a encore beaucoup de médecins qui croient que le prépuce ne sert à rien et que
phimosis = circoncision et que circoncision = sans conséquences.
Certains généralistes ne connaissent pas les gestes pour réduire un paraphimosis :
Le 18 aout 2016, une généraliste de Strasbourg a laissé repartir de son cabinet un jeune
garçon avec un paraphimosis sans avoir remis le prépuce en place.
Certains ne connaissent pas non plus le rôle de facilitateur de pénétration du pénis par la
mobilité du fourreau préputial.et de son rôle dans la mécanique sexuelle.
Certains ne connaissent pas l'importance de la masturbation dans le développement individuel,
6% des jeunes se refusent des masturbations pour diverses raisons, cela pose des problèmes
à commencer par un faible estime de soi, un manque de confiance, des difficultés relationnelles
pour la recherche de partenaires.
Il y a encore 70% de médecins qui préconisent de décalotter dans le bain, mais cela ne devrait
être réalisé progressivement que par le jeune.
Certains vieux médecins sont ceux qui décalottent par la force dans les pleurs de l'enfant.
Ils ne connaissent pas les dégâts qu'ils font en créant des microfissures (certains hommes
ou femmes médecins et mauvais pédiatres peuvent également provoquer des déchirures au niveau
du prépuce).
Certains médecins d'âge moyen qui ont le soucis de ne pas faire du mal aux enfants, le font
avec une crème anesthésiante EMLA.
En France, (étude de 2016) seulement 16% des médecins préconisent de ne pas décalotter
et laisser faire la nature, ce sont les médecins les plus jeunes.
Très rares parmi les médecins sont ceux qui connaissent la méthode du ballonnet (avec
l'urine sous pression) permettant un décollement progressif, totalement indolore et très
efficace des adhérences.
Cette méthode est à pratiquer par le jeune lui même.
Concernant la dilatation du prépuce pour savoir décalotter:
Très peu connaissent les différentes techniques de kinésithérapie ou l'existence de
kinésithérapie.
Pratiquement aucuns ne connaît les masturbations anti-phimosis et les dysfonctionnements
résultants de masturbations inadaptées.
2/3 en 2016 connaissent l'usage des dermocorticoïdes dans la problématique du phimosis mais
ne savent pas toujours que cela ne fonctionne que accompagné de kinésithérapie du prépuce.
Méconnaissance de l'existence des dilatateurs mécaniques pour résorber le phimosis et de
leur efficacité.
Concernant les plasties du frein : une partie ignorent le fonctionnement de la rupture
naturelle, en cas d'intervention sur un frein trop court, au lieu d'imiter cette déchirure
naturelle, certains procèdent à une découpe de frein sur toute la longueur donnant un
phimosis secondaire par réduction du périmètre préputial.
Le médecin propose alors une circoncision totale.
Méconnaissance de la perte de capteurs de Meissner de la bande striée lors de posthectomie.
Méconnaissance des effets de la kératinisation du gland lors d'une posthectomie.
perte de environ 30% de sensibilité en 2 ans.
Méconnaissance des difficultés à atteindre le réflexe éjaculatoire du à la circoncision,
"être au bord de la jouissance" et ne pas pouvoir l'atteindre par manque de sensibilité.
Méconnaissance de la technique anti fissures ou anti lichen scléro atrophique du prépuce.
aujourd'hui en septembre 2016 :
201 456 lectures sur 3 sites différents pour ce problème qui abime la vie sexuelle.
Méconnaissance des effets de décalottages forcés, au niveau physique et psychologique,
(vécu des tortures sexuelles et conséquences identiques à un viol).
Méconnaissance des conséquences dans les relations futures avec le monde de la médecine :
fortes méfiances envers les médecins, interdiction pour les enfants d'être en contact avec
un pédiatre, pas de médecin de famille avant 35 ou 38 ans.
Essayer de ne jamais consulter, pousser l'automédication...
Méconnaissance des effets de circoncisions sans consentement au niveau psychologique
(dépression, envie de suicide).
Méconnaissance de l'émergence de restaurations préputiales, comme
http://nouvellepeau.free.fr ou https://www.stopcirconcision.com/
Non connaissance de demande de restaurations de la part de jeunes circoncis en souffrance
déjà à l'âge de 16 ans.