Principeaux arguments intactivistes :

  • Je pense que nous avons toutes les cartes en mains pour gagner, il suffirait d'utiliser enfin les vrais bons arguments, CORRECTEMENT.


    Il faut ABSOLUMENT qu'on se mette à SYSTÉMATIQUEMENT répondre à l'argument de la "liberté de culte", que c'est justement NOUS qui la défendons en donnant le droit à l'enfant à SA liberté de culte contre ces criminels qui voudraient la lui spolier par la CONTRAINTE dans le SANG.


    C'est pourtant un argument SIMPLE est ABSOLUMENT INDÉBOULONNABLE, basé sur le fait que la liberté de, implique la liberté de ne pas, sinon il s'agit de contrainte OPPOSE à cette fameuse liberté. Ensuite, il faut aussi qu'on ARRÊT d'accepter qu'en face, on confonde implicitement la lutte contre la CONTRAINTE faite d'une procédure avec la lutte contre cette procédure.


    En fait, les 9/10 eme des discussions qui ont été retransmises, portaient sur des arguments IRRECEVABLES liés à la critique de la mutilation EN SOIT et non pas sur la critique de la CONTRAINTE qui en est fait à des enfants victimes par la force sanglante. Vraiment, avec ces deux éléments, si enfin on arrivait à les diffuser dans ce genre de discussion à l'avenir, on aurait DÉJÀ gagnés !

  • Je ne penser pas qu'il soit opportun d'attaquer les religions. Il n'est ni réaliste de les faire changer de point de vue, ni réaliste de pouvoir aboutir à une interdiction légale.


    Par contre tournons-nous vers les parents et les médecins.
    Lorsque l'on explore les chiffres des circoncisions, il apparaît clairement que beaucoup de circoncisions sont dûes à des manipulations sur des enfants dans le but de les décaloter avant l'âge. Il faut muscler le cortex du public qu'un prépuce qui ne présente pas d'état pathologique grave et urgent doit être laissé tranquille.
    Ces arguments ne trouvent quasimment pas de contre-attaques, car ils sont évidents. Et lorsqu'il y a problème la circoncision doit devenir le dernier recours, après épuisement des alternatives.
    Aujourd'hui, aucune femme ne peut dire qu'elle ne savait pas et j'ai pu constater hier, au conseil de l'Europe, en discutant avec des femmes juives, qu'elles ne veulent pas savoir. Le déni de l'existence d'hommes impactés négativement est tel, qu'il faut admettre qu'elles ne peuvent pas reconnaître leur existence. Ce serait se confronter à une réalité bien inconfortable.


    Nos cibles doivent donc être les femmes qui ont leur premier enfant. Les outils sont l'éducation et l'information.
    C'est un travail de longue haleine.


    Critiquer des pratiques religieuses (judaisme) ou culturelles (musulmans) ne mène à rien, sinon à une réaction véhémente, comme on pu le constater hier.


    D'ailleurs, hier, les arguments des communautés juive et musulmane étaient surtout des arguments médicaux, fallacieux certes, mais on constate bien qu'il ne veulent pas mener le combat sur le terrain de la religion. Donc il lancent des fumigènes médicaux (SIDA, Cancer, HPV). C'est une question de temps pour que ces arguments soient réfutés et passent à la trappe.

    Caillou, la cinquantaine entamée, intact.


    "Toute vérité franchit trois étapes. D'abord elle est ridiculisée. Ensuite, elle subit une forte opposition. Puis, elle est considérée comme ayant toujours été une évidence." - Arthur Schopenhauer

  • Je comprends l'argument de Timoté et d'ailleurs je l'ai déjà entendu, mais je pense qu'il faut être prudent et s'en tenir au fondamental : le droit des enfants à disposer librement de leur corps.


    Car dès lors que tu dis "c'est nous qui défendons la liberté de culte" alors les parents vont te répondre : "donc vous êtes aussi contre l'éducation religieuse orale que nous donnons à nos enfants ?"


    Je ne pense pas que nous ayons à aller sur le terrain de la religion, nous défendons le droit à l'intégrité physique et rien d'autre.


    Concernant ton dernier paragraphe : oui je suis d'accord, il faut bien sûr mettre le point sur la contrainte, mais ça je pense que c'est assez évident pour tout le monde et c'est là tout le problème.


    PS : je précise pour les autres lecteurs que lorsque Timoté parle des "discussions retransmises", il fait mention à l'audition de l'APCE d'hier (voir ici).

  • La liberté de culte n'est pas un problème tant qu'elle se limite pour la personne à faire ce qu'elle veut de son propre corps.
    Le problème fondamental est que le prétexte religieux est utilisé pour intervenir sur le corps d'une autre personne sans son consentement éclairé.


    Une fois que ce fond de débat est posé, ce sont les effets physiologiques de la circoncision (désensibilisation du gland...) qui me semblent les plus importants, et on peut constater que les défenseurs religieux de la circoncision sont des personnes qui ont été circoncises trop tôt pour avoir pu tester avec leur corps un prépuce intact afin de pouvoir comparer.