C'est le titre d'un article fort intérressant dans le "Charlie Hebdo" de cette semaine.
Je vous fais part de quelques extraits, pour ceux qui voudraient lire l'article en entier vous savez ce qu'il vous reste à faire
" ... "journal of medical ethics" ...deux gynecos favorables à des excisions "minimalistes" au nom d'un "compromis" permettant de préserver les "traditions culturelles et religieuses" tout en restant civilisés !!!
.. ces deux experts en ethique médicale ... imbattables en finasseries sémantiques ... répugnent à employer le terme "mutilation" ... préférant parler d'"altération genitale" ... mais je doute que le fait de passer un coup de langue de bois sur le clitoris avant de le trancher rende l'opération plus agréable. Ni plus justifiable.
Avec toujours ce leitmotive : "il est préférable que cela se passe en milieu médical - avec honoraires libres ... de voir dans l'excision un potentiel équivalent féminin du bien juteux buziness de la circoncision..."
"1 femme sur 3 subit des violences conjugales aux USA (viol, coups, insultes) ... Ne serait-il pas préférable que cela se passe en milieu médical ?"
"... beau sujet de reflexion ...nouvelle idée révolutionnaire : le viol minimaliste ... on aimerait bien avoir quelques éclaircissements sur ce fascinant concept de mutilation "a minima"
"les indiens ... qui scalpaient ... pratiquaient-ils la décapitation minimaliste?" "... peut-on considérer que la circoncision ... est une sorte de castration minimaliste?"
Ha oui j'allais oublier : il s'agit des docteurs (le terme m'écorche la bouche le clavier tellement j'ai envie de les appeler des bouchers ) Kavita Shayh Arora et Allan J. Jacobs de Cleverland dans l'Ohio.