La justice européenne ethnocentriste et raciste !
(prison ferme pour des parents exciseurs en France, circoncision toujours
autorisée aux adultes en Allemagne)
"Le sujet aliéné est fou dans la mesure où il se prend "sans médiation pour ce à quoi il s'identifie."[1]
Une fois de plus en matière d'excision, une cour d'assises française a prononcé, contre toute une famille puisque les
quatre victimes n'ont pas porté plainte, un verdict ethnocentriste, raciste, méprisant
les traditions et croyances religieuses et culturelles[2].
Or les mutilations sexuelles (excision, circoncision) sont agies en amour et "pour le bien de
l'enfant", ce qui explique la soumission des victimes. Elles respectent
des traditions ancestrales, millénaires et parfois religieuses. Elles sont donc
opérées sous l'effet d'une puissante contrainte morale, "d'une force
irrésistible s'imposant comme force majeure" (Jean Larguier, agrégé des
facultés de droit). Il est impossible de condamner leurs auteurs.
De plus, elles sont agies dans une véritable folie collective (syndrome de Stockholm collectif, syndrome de
Münchhausen par procuration transgénérationnel et collectif) ; n'étant pas
sains d'esprit, ceux qui les perpètrent ne peuvent être condamnés.
Il est évident que les deux parents ont appliqué la loi ethnique traditionnelle sans intention de nuire. Ils ont
pourtant été condamnés à deux ans et un an et demi de prison ferme. Ne
respectant pas l'article 121-3 du code pénal : "Il n'y a pas de crime ou
de délit commis sans intention de le commettre.", un tel jugement est un
faux en écriture publique.
Mais, la qualification elle-même est inexacte. L'excision n'est pas une simple violence relevant des articles 222-9
et 222-10 du code pénal alors que, comme rappelé par la ministre Najat Belkacem2,
il s'agit d'un crime, "acte de torture et de barbarie" relevant de l'article du 222-1 du code pénal. Selon l'Académie nationale de médecine
(colloque du 10 juin 2004), il s'agit même d'un crime contre l'humanité[3].
La torture des mutilations sexuelles est le plus grand des crimes contre l'humanité[4][5][font='"'].[/font]
Une justice qui satisfait l'opinion publique occidentale en ne respectant même pas ses propres règles envers des
ressortissants d'origine étrangère est une justice néo-colonialiste.
Seule la loi civile doit s'appliquer et accorder des dommages et intérêts conséquents aux victimes.
En matière de circoncision, [font='"']le jugement allemand du [/font]7 mai 2012 s'est montré beaucoup
plus respectueux des cultures primitives ; il a rendu [font='"']une décision non
punitive. Affichant des intentions d'apparence irréprochable, le tribunal de grande
instance de Cologne a en effet déclaré :[/font]
- la circoncision est "une intrusion sévère et irréversible dans l'intégrité physique"
- "le droit fondamental de l'enfant à l'intégrité physique prime sur les droits fondamentaux des
parents."
- "cette modification s'oppose à l'intérêt de l'enfant de décider de ses croyances religieuses."
Cependant, les mutilations sexuelles sont une auto-discrimination non prévue par le code pénal. S'attaquant à la
sexualité naturelle en martyrisant le corps de façon follement et
monstrueusement puritaine, elles ont la prétention insensée de rendre l'individu
et le groupe moralement supérieurs. La chose est bien connue depuis Maïmonide
qui en faisait naïvement – voire traitreusement – l'apologie, au nom de l'ordre
moral (sic) :
[font='"']"Ce commandement n'a pas été institué pour corriger une déficience congénitale mais une déficience "morale."[6][/font]
Outre ce prétexte abject, l'excision et la circoncision sont agies dans le but de favoriser l'endogamie. La chose est
particulièrement claire pour l'excision puisque les parents se justifient en
disant : "Si nous n'excisons pas nos filles, elles ne trouveront pas de
mari.", ce qui, chez nous, est ouvertement raciste. Mais il en est de même
pour la circoncision ; les jeunes femmes croient fermement que les dénommés
"non-circoncis", sont débauchés, sans hygiène, mauvais amants et qu'
"ils ne sont pas des hommes", selon le dicton africain.
Les mutilateurs discriminent leurs enfants, se discriminent et nous discriminent dans un racisme artificiel pire
que le racisme ordinaire ; c'est du Gobineau mis en œuvre par Mengele. Le seul
moyen de les arrêter est de dénoncer le plus inadmissible des racismes dont ils
s'inspirent et qu'ils provoquent chez leurs enfants. Les écrivains juifs Alina Reyes et Stéphane Zagdanski ont témoigné
de ce quasi-racisme induit dans l'esprit du jeune juif :
[font='"']"Dans ma tête de gamin, un pénis non circoncis, ça ressemblait à un sexe de chien, l'aspect irrégulier, le
petit bout rouge vif... Ca ne me paraissait vraiment pas esthétique comparé à
mon "pénis à moi ou à celui de mes frères. Je me souviens d'une douche
prise avec un ami en classe de neige, on avait quoi, neuf dix ans, et il
m'avait montré à quoi ressemblait son pénis, m'expliquant comment il
devait le laver, chaque jour, parce que sinon ça risquait de s'infecter ou de
devenir sale. Il m'avait montré toute l'opération, j'étais assez étonné,
je n'avais jamais vu cela de ma vie. Je n'avais jamais vu surtout un
gland tout rouge comme ça, et ça m'a évoqué immédiatement, très
subjectivement, un chien en érection – tel que j'avais pu en voir à la
campagne ou même en ville. Sensation d'une grande différence, donc, d'une part entre moi et les femmes,
anatomiquement, et entre moi et les non-Juifs, la majorité. Autrement dit
entre moi et tous les autres. Avec tout de même un léger complexe de
supériorité à cause de cette révélation-là, à savoir que les pénis des
non-Juifs ressemblaient à des sexes de chiens."[7][/font]
[font='"'] [/font]
[8][font='"'] Saint Thomas d'Aquin. [/font]Summa Theologica. 1273.