J’ai subi, vers 4-5 ans, un décalottage forcé du prépuce qui m’a certainement fortement traumatisé puisque je ne m’en suis souvenu que bien 30 ans après, lors de ma psychanalyse.
Cette odieuse intervention a été pratiquée à la demande de ma mère, sur le conseil certainement de ma grand-mère bretonne ; elles étaient toutes deux dans le cabinet pendant l’opération.
Le médecin est arrivé vers moi en décapuchonnant son stylo (sic) et m’a déclaré : « Je vais te faire un tout petit peu mal. » Effectivement, ça m'a un peu déchiré, je me suis retrouvé avec le gland à nu, la douleur au frottement contre le slip était insupportable.
Retourné dans la salle d’attente où se trouvait mon père, et d’autres personnes à ma grande honte, je me suis plaint à lui et, devant la fenêtre pour bien voir, il a réussi à remettre en place l’organe protecteur du gland (les circoncis subissent une kératinisation qui leur rend souvent insupportable (comme à Sigmund Freud, cf. la préface d’E. Roudinesco à la correspondance Sigmund-Anna) le port du préservatif (dangereux, ça !).
Si mon père n’avait pas réussi, vu que j’avais – ce qui est normal à cet âge – le prépuce serré, j’aurais pu développer un paraphimosis artificiellement provoqué, ce dont certains médecins profitent pour recommander et pratiquer une circoncision, laquelle prive l’homme, et la femme d’un organe précieux pour les rapports sexuels (https://www.academia.edu/38923…on_mis_a_jour_10.03.2014_
et
https://www.academia.edu/59172…e_mis_a_jour_21.03.2014_l)
Gare donc aux « remèdes » de bonnes femmes plutôt que de bonne femme (réputation).